Secrets de four 49

secrets de four 49
Mettre en images ses états d’âme ou poésies

tenter de les modeler

Voilà
comment est né

mon

‘ éléphant de Pâques ‘
secrets de four 49 : éléphant de pâques, masque, oeufs
Essai d’application de la technique d’engobes à l’éponge apprise lors de mon stage tableau en céramique , puis émaillage pour ce masque “arlequin”.
Et,
attendant le moment venu,
Oscar, l’éléphant blanc se prépare,
il veut que ce soit lui cette année qu’on pare
il ira chez les hommes là bas, tout là bas
pour distribuer les succulents chocolats.

éléphant de Pâque, poule oiseau pigeon féérique, oeufs
En relisant ma poésie,
je me rends compte qu’il lui manque
la corbeille la corbeille tressée d’osier et finement décorée…
il faudra que
soit je change mon texte,
soit que je me relance dans un nouvel éléphant de Pâques… 🙂

chasse aux oeufsEt puis qu’on parle d’œufs
N’oubliez pas que chez Kat’astrophes
la chasse aux œufs est ouverte …
pour participer cliquez sur l’image

L’éléphant de Noël

"Dali02 - éléphant alscienne" reconverti en Elephant de noël
A l’occasion de la Saint Nicolas, un peu de poésie avec un poème de noël.

une
“avant première”
de mes
toutes
nouvelles
cartes postales
“L’éléphant de Noël”

bientôt en vente dans toutes les bonnes librairies
______________ 🙂

cartepostale "l'éléphant de Noël" - © Michèle Ruffin
cliquez sur la carte ci-dessus
pour agrandir
si toutefois le texte vous inspire !

VERSO : carte postale elephant de noel

la photo est celle de ma sculpture “Dali01 – éléphant alsacienne” sur laquelle deux charmants pères noël sont venus prendre place pour l’occasion.

Edit :
pour répondre à vos demandes
oui vous pouvez vous en procurer en m’écrivant (en haut de la page – contact) au prix de 1 euro avec l’enveloppe assortie ou 75 cents sans enveloppe
prévoir le port


La carte postale
Historique
1865-1869 Acte de naissance officielle de la carte postale
-1865 : Le Prussien Von Stephan propose “un feuillet cartonné de correspondance devant circuler à découvert, c’est à dire sans enveloppe”.
-1869 : L’autrichien Hermann l’impose – la carte postale se définit donc comme “rectangle de papier résistant dont le recto est imprimé d’un texte administratif et de la reproduction d’un timbre” “le verso est réservé à la correspondance qui circulera au grand jour ce dont la France ainsi que la Grande Bretagne s’indigne”
– 1870 – Les villes assiégées s’en remettent aux pigeons voyageurs et aux ballons pour assurer la transmission des nouvelles. Une réglementation se met alors en place qui autorise l’utilisation de “lettres portant adresse d’un coté, correspondance de l’autre, et dont les dimensions ne peuvent excéder 10×5 cm…
Malheureusement plus mise à jour depuis 2008 pour les raisons indépendantes de ma volonté, je n’ai plus accès au site hébergeur, ma collection de cartes postales à thème éléphant en ligne.

Pleurs d’éléphant – Michèle Ruffin

Pleurs d’éléphant

Tous ces dit et non dit qui font ma vie,
Tous ces maux et mots me font échos de ce chaos.
Partir ailleurs, vider mon cœur,
Rejoindre ma sœur, oublier les pleurs.

A ses heures, l’éléphant pleure
Y a pas d’erreur, l’éléphant pleure.

Toujours comprendre, encore entendre
Les nœuds au ventre quand, seule, tu rentres.
Prendre un chemin, oublier le chagrin,
Changer de destin, penser à demain.

Regarder la route, oublier le doute,
Partir coûte que coûte, l’éléphant doute.
Abstraction de soi, quelle est cette loi,
Et mon émoi à moi, d’éléphant sans voie.

Savoir en rire, pouvoir s’enfuir
enfin leur dire ce qu’ils me déchirent.
Et puis barrir pour se faire ouïr,
sourire, haïr, pour ne plus souffrir.

Pardonner l’erreur, rester sans rancœur
Est un dur labeur, mes illusions meurent
A ses heures, l’éléphant pleure.
Cadeau de Christophe qui trone depuis sur mon site ABC D éléphants

© Michèle RUFFIN – États d’âme “Pleurs d’éléphant”- septembre 2001

A ses heures, l’éléphant pleure
Y a pas d’erreur, l’éléphant pleure.

L’éléphant de Pâques

L’éléphant de Pâques

Chaque année, avec la fin de l’hiver,Oscar, l'éléphant blanc de Pâques
dans le troupeau tout va, bien sûr, à l’envers.

Barrissements, cris, colère à nouveau
La chamaille est de mise, les mots volent haut…
Qui sera l’heureux nouveau, sortant du lot,
pour faire à Pâques la tournée des cadeaux ?

Une grande tension règne, pesante ambiance…
C’est un privilège, une exceptionnelle chance

“Éléphant de Pâques” n’est pas titre donnéoeuf
Pour se rendre vers les maisonnées
au hasard à n’importe quelle descendance.

L’éléphant se doit d’être bien agile,
souple, autant que peut, et habile
n’oublier aucun de tous les petits jardins
pour y déposer de bons œufs au matin.

Le passage de l’éléphant peut être décevantoeuf
Quand au hasard de ses déplacements
Il piétine crocus, tulipes, salsifis…
Au vu des dégâts, des régions sacrifient
à la croyance des cloches ou lapins
et dans ce troupeau, on ne veut pas de fin.

Remplacer l’éléphant par une cloche,
si belle soit-elle, c’est vraiment trop moche
Quant à imaginer lièvre ou lapin,
c’est complètement absurde, enfantin.

Oscar, l’éléphant blanc se prépare,
il veut que ce soit lui cette année qu’on pare
il ira chez les hommes là bas, tout là bas
pour distribuer les succulents chocolats.

Déjà il se voit : sur son dos la corbeille oeuf
tressée d’osier et finement décorée
Et ces œufs peints à la trompe d’éléphant
qui ravissent tant les yeux d’enfants.

Tout ce chocolat qui flatte son odorat
Il ira là bas sans faire de dégâts.
La réussite trotte dans sa tête
Oscar gagnera et sera à la fête.

oeufTant qu’ il y aura des studieux éléphants,
Ils apporteront n’ayez aucun tracas
aux enfants jaunes, blancs ou noirs du chocolat
cette année Oscar sera l’heureux gagnant.

© Michèle RUFFIN – Etats d’âme “l’éléphant de Pâques” – mars 2001

Chaque année, avec la fin de l’hiver,
dans le troupeau tout va, bien sûr, à l’envers.

il a neigé sur…

Ce matin réveil….
Il a neigé.
Il a neigé dans l’aube rose
Si doucement neigé,
Que le chaton croit rêver.
C’est à peine s’il ose
Marcher.
De mon lit, je vois...
Il a neigé dans l’aube rose
Si doucement neigé,
Que les choses
Semblent avoir changé.

Et le chaton noir n’ose
S’aventurer dans le verger,
Se sentant soudain étranger
A cette blancheur où se posent,
Comme pour le narguer,
Des moineaux effrontés.

Maurice Carême

Et de mon coin repas, je vois...

L’Eléphant de Noël – Michèle Ruffin

Depuis la nuit des temps,
et quelque soit le temps,
La nuit de noël l’éléphant
se déguise en barrissant
pour la joie des enfants
petits et grands.

L’éléphant de Noël
derrière ses oreilles
dans une grande corbeille
tressée par les abeilles
apporte des merveilles

Avec sa trompe, il prend
lentement un présent
et dans un barrissement
ressemblant à un tintement
le tend tendrement à l’enfant
qui le prend avec ravissement.

Maintenant il est temps
de dire à tous les enfants
un secret assourdissant
depuis la nuit des temps
déguisé de rouge et blanc
le père noël est un éléphant.

© Michèle RUFFIN – états d’âme – décembre 2000
Depuis la nuit des temps, et quelque soit le temps, la nuit de noël l’éléphant se déguise en barrissant pour la joie des enfants petits et grands.

Le petit renne au nez rouge

Il commence à être temps de réviser ses Chants de Noël …
De mon temps, il fallait chanter une chanson pour que le Père Noël puisse passer… sinon, pas question d’ouvrir ses cadeaux…

Le petit renne au nez rouge


Quand la neige retrouve la verte Finlande / Et que les Rennes traversent la lande
Le vent dans la nuit / Au troupeau parle encore de lui
On l’appelait Nez Rouge / Ah ! Comme il était mignon
Le p’tit Renne au nez rouge / Rouge comme un lumignon

Son p’tit nez faisait rire / Chacun s’en moquait beaucoup
On allait jusqu’à dire / Qu’il aimait boire un petit coup

Une fée qui l’entendit / Pleurer dans le noir
pour le consoler lui dit / “Viens au paradis ce soir”

Comme un ange Nez Rouge / Tu conduiras dans le ciel
Avec ton p’tit nez rouge / Le chariot du Père Noël

Quand ses frères le virent d’allure aussi leste / Suivre très digne les routes célestes
Devant ses ébats / Plus d’un renne resta baba
On l’appelait Nez Rouge / Ah ! Comme il était mignon
Le p’tit Renne au nez rouge / Rouge rouge comme un lumignon

Maintenant qu’il entraîne / Son char à travers les cieux
C’est lui le roi des rennes / Et son nez fait des envieux

Vous fillettes et garçons / Pour la grande nuit
Si vous savez vos leçons / Dès que sonnera minuit

Ce petit point qui bouge / Ainsi qu’une étoile au ciel
C’est le nez de Nez Rouge / Annonçant le Père Noël
Annonçant le Père Noël

Chant populaire de Noël inspiré du poème “Rudolph the Red-Nosed Reindeerde” de Robert L. May (1905-1976).
Johnny Marks decide d’adapter en 1939 ce poème en chanson sous le titre de “Petteri Punakuono”
L’adapation française (Rudolphe le renne au nez rouge) est de Jacques Larue.

Ici la chanson est chantée par Henri Dès

Petites suspensions de Noël en céramique

Les mots des maux – Michèle Ruffin

Les mots des maux
Trouver les mots pour dire ses maux
Panser ses maux avec des mots
Manger un gros abricot
Espérer toujours aller plus haut
Sur l’échelle monter d’un barreau
Constater que tout n’est pas beau

Faire enfin le grand saut
Ne pas couler avec le bateau
Tourner encore autour du Pot
Regarder trop rider sa peau
Boire un grand verre d’eau
Constater que tout n’est pas beau

Jouer avec ses mots, les mots
Nettoyer tout au plumeau
Rigolo… pas trop !
Penser à en devenir sot
Tourner en rond comme un idiot
Constater que tout n’est pas beau

Regarder le fond de l’eau
Vouloir y cacher les maux
Sans dire un mot chaud
les mettre sous sceau
dans un grand gros seau
Constater que tout n’est pas beau

Les maux des mots, Le mot des maux
Toi tout là haut
Tu ne dis mot
c’est pas de pot
Moi avoir maux…
Constatant que tout n’est pas beau

© Michèle Ruffin – États d’âme “Les mots des maux “- 2008

Panser ses maux avec des mots Manger un gros abricot Espérer toujours aller plus haut Sur l’échelle monter d’un barreau Constater que tout n’est pas beau

Printemps – Michèle Ruffin

PRINTEMPS

L’éléphant redresse la tête
Ses pensées riment avec fête
Derrière lui toutes défaites
Prêt, là, à de nouvelles quêtes.

Dans son esprit la vie lui sourit.
Enfuit, fini, le long tunnel gris !
Dans l’instant, tout lui semble permis
Fi ! grisaille, froidure, ennui…

Son gris regard ambre d’éléphant
Lui paraît soudain bien différent
Il voit tout plus lumineux, plus grand
Il ne perçoit plus rien comme avant.

Il déploie lentement ses oreilles
Entend un chant, plus rien n’est pareil
Jusqu’au bourdonnement de l’abeille
De quel sommeil il se réveille ?

L’éléphant est sottement heureux.
Il se ressent tellement mieux
Y aurait-il maintenant un Dieu
Qui lui serait miséricordieux ?

Tout ce temps maussade à douter
Tant de jours à ruminer, chercher
Sans ombre de réponse trouver
Et ce matin, enfin, émerger.

Instant magique, d’un coup, sans bruit
Les pensées automnales sont parties.
Étonné, il renaît à sa vie
A la vie qui, ici, lui sourit.

Le soleil et plus rien n’est pareil
Tout, absolument tout, l’émerveille
Passer l’hiver valait la peine
Il se perçoit serein, en veine.

“C’est le printemps” entend l’éléphant
“Le changement rituel du temps
Mars, Avril t’attendent au tournant
Tu ne peux te présumer gagnant.”

Mais malgré le sifflement moqueur
qu’il connaît heureusement par cœur
l’éléphant placide est songeur
Au printemps c’est la fin des malheurs.

© Michèle Ruffin – États d’âme “Printemps” – JANVIER 2002

“C’est le printemps” entend l’éléphant” Le changement rituel du temps Mars, Avril t’attendent au tournant…

Ecriture contrariée – Michèle Ruffin

Écriture contrariée

 

Que veux tu encore écrire
Sur ce Monde en délire
Qui ne nous fasse pas tous rire ?
On connaît tous déjà ton pire
Alors cesse de gémir
Tu ne nous fais plus frémir.

L’éléphant est mécontent
Personne ne l’entend
L’éléphant est contrarié
Personne ne l’a écouté

Il a tant de mots à dire
tant de choses à vivre, à écrire
Et ce n’est pas pour nuire
Ni pour reluire
Qu’il veut les dire
C’est sa façon de survivre

L’éléphant est mécontent
Personne ne l’entend
L’éléphant est contrarié

Personne ne l’a écouté

Alors sa feuille il la déchire
Il regarde les autres rire
Il se contente de sourire
Non, il ne va pas les “pourrir”
Ni non plus se laisser mourir
Il se contente de souffrir.

L’éléphant est mécontent
Personne ne l’entend
L’éléphant est contrarié
Personne ne l’a écouté

Pour Roland qui ne se lasse jamais de m’écouter, ou fait si bien semblant…

© Michèle RUFFIN – États d’âme “Ecriture contrariée” – février 2008

Écriture contrariée
“…
L’éléphant est mécontent, Personne ne l’entend, L’éléphant est contrarié, Personne ne l’a écouté…”