La carte postale
Historique
1865-1869 Acte de naissance officielle de la carte postale
-1865 : Le Prussien Von Stephan propose “un feuillet cartonné de correspondance devant circuler à découvert, c’est à dire sans enveloppe”.
-1869 : L’autrichien Hermann l’impose – la carte postale se définit donc comme “rectangle de papier résistant dont le recto est imprimé d’un texte administratif et de la reproduction d’un timbre” “le verso est réservé à la correspondance qui circulera au grand jour ce dont la France ainsi que la Grande Bretagne s’indigne”
– 1870 – Les villes assiégées s’en remettent aux pigeons voyageurs et aux ballons pour assurer la transmission des nouvelles. Une réglementation se met alors en place qui autorise l’utilisation de “lettres portant adresse d’un coté, correspondance de l’autre, et dont les dimensions ne peuvent excéder 10×5 cm…
Malheureusement plus mise à jour depuis 2008 pour les raisons indépendantes de ma volonté, je n’ai plus accès au site hébergeur, ma collection de cartes postales à thème éléphant en ligne.
Tous ces dit et non dit qui font ma vie,
Tous ces maux et mots me font échos de ce chaos.
Partir ailleurs, vider mon cœur,
Rejoindre ma sœur, oublier les pleurs.
A ses heures, l’éléphant pleure
Y a pas d’erreur, l’éléphant pleure.
Toujours comprendre, encore entendre
Les nœuds au ventre quand, seule, tu rentres.
Prendre un chemin, oublier le chagrin,
Changer de destin, penser à demain.
Regarder la route, oublier le doute,
Partir coûte que coûte, l’éléphant doute.
Abstraction de soi, quelle est cette loi,
Et mon émoi à moi, d’éléphant sans voie.
Savoir en rire, pouvoir s’enfuir
enfin leur dire ce qu’ils me déchirent.
Et puis barrir pour se faire ouïr,
sourire, haïr, pour ne plus souffrir.
Pardonner l’erreur, rester sans rancœur
Est un dur labeur, mes illusions meurent
A ses heures, l’éléphant pleure.
Chaque année, avec la fin de l’hiver,
dans le troupeau tout va, bien sûr, à l’envers.
Barrissements, cris, colère à nouveau
La chamaille est de mise, les mots volent haut…
Qui sera l’heureux nouveau, sortant du lot,
pour faire à Pâques la tournée des cadeaux ?
Une grande tension règne, pesante ambiance…
C’est un privilège, une exceptionnelle chance
“Éléphant de Pâques” n’est pas titre donné
Pour se rendre vers les maisonnées
au hasard à n’importe quelle descendance.
L’éléphant se doit d’être bien agile,
souple, autant que peut, et habile
n’oublier aucun de tous les petits jardins
pour y déposer de bons œufs au matin.
Le passage de l’éléphant peut être décevant
Quand au hasard de ses déplacements
Il piétine crocus, tulipes, salsifis…
Au vu des dégâts, des régions sacrifient
à la croyance des cloches ou lapins
et dans ce troupeau, on ne veut pas de fin.
Remplacer l’éléphant par une cloche,
si belle soit-elle, c’est vraiment trop moche
Quant à imaginer lièvre ou lapin,
c’est complètement absurde, enfantin.
Oscar, l’éléphant blanc se prépare,
il veut que ce soit lui cette année qu’on pare
il ira chez les hommes là bas, tout là bas
pour distribuer les succulents chocolats.
Déjà il se voit : sur son dos la corbeille
tressée d’osier et finement décorée
Et ces œufs peints à la trompe d’éléphant
qui ravissent tant les yeux d’enfants.
Tout ce chocolat qui flatte son odorat
Il ira là bas sans faire de dégâts.
La réussite trotte dans sa tête
Oscar gagnera et sera à la fête.
Tant qu’ il y aura des studieux éléphants,
Ils apporteront n’ayez aucun tracas
aux enfants jaunes, blancs ou noirs du chocolat
cette année Oscar sera l’heureux gagnant.
Ce matin réveil…. Il a neigé.
Il a neigé dans l’aube rose
Si doucement neigé,
Que le chaton croit rêver.
C’est à peine s’il ose
Marcher.
Il a neigé dans l’aube rose
Si doucement neigé,
Que les choses
Semblent avoir changé.
Et le chaton noir n’ose
S’aventurer dans le verger,
Se sentant soudain étranger
A cette blancheur où se posent,
Comme pour le narguer,
Des moineaux effrontés.
Maurice Carême
Depuis la nuit des temps,
et quelque soit le temps,
La nuit de noël l’éléphant
se déguise en barrissant
pour la joie des enfants
petits et grands.
L’éléphant de Noël
derrière ses oreilles
dans une grande corbeille
tressée par les abeilles
apporte des merveilles
Avec sa trompe, il prend
lentement un présent
et dans un barrissement
ressemblant à un tintement
le tend tendrement à l’enfant
qui le prend avec ravissement.
Maintenant il est temps
de dire à tous les enfants
un secret assourdissant
depuis la nuit des temps
déguisé de rouge et blanc
le père noël est un éléphant.
Il commence à être temps de réviser ses Chants de Noël …
De mon temps, il fallait chanter une chanson pour que le Père Noël puisse passer… sinon, pas question d’ouvrir ses cadeaux…
Le petit renne au nez rouge
Quand la neige retrouve la verte Finlande / Et que les Rennes traversent la lande
Le vent dans la nuit / Au troupeau parle encore de lui On l’appelait Nez Rouge / Ah ! Comme il était mignon
Le p’tit Renne au nez rouge / Rouge comme un lumignon
Son p’tit nez faisait rire / Chacun s’en moquait beaucoup
On allait jusqu’à dire / Qu’il aimait boire un petit coup
Une fée qui l’entendit / Pleurer dans le noir
pour le consoler lui dit / “Viens au paradis ce soir”
Comme un ange Nez Rouge / Tu conduiras dans le ciel
Avec ton p’tit nez rouge / Le chariot du Père Noël
Quand ses frères le virent d’allure aussi leste / Suivre très digne les routes célestes
Devant ses ébats / Plus d’un renne resta baba On l’appelait Nez Rouge / Ah ! Comme il était mignon
Le p’tit Renne au nez rouge / Rouge rouge comme un lumignon
Maintenant qu’il entraîne / Son char à travers les cieux
C’est lui le roi des rennes / Et son nez fait des envieux
Vous fillettes et garçons / Pour la grande nuit
Si vous savez vos leçons / Dès que sonnera minuit
Ce petit point qui bouge / Ainsi qu’une étoile au ciel
C’est le nez de Nez Rouge / Annonçant le Père Noël
Annonçant le Père Noël
Chant populaire de Noël inspiré du poème “Rudolph the Red-Nosed Reindeerde” de Robert L. May (1905-1976).
Johnny Marks decide d’adapter en 1939 ce poème en chanson sous le titre de “Petteri Punakuono”
L’adapation française (Rudolphe le renne au nez rouge) est de Jacques Larue.
Ici la chanson est chantée par Henri Dès
Les mots des maux Trouver les mots pour dire ses maux
Panser ses maux avec des mots
Manger un gros abricot
Espérer toujours aller plus haut
Sur l’échelle monter d’un barreau
Constater que tout n’est pas beau
Faire enfin le grand saut
Ne pas couler avec le bateau
Tourner encore autour du Pot
Regarder trop rider sa peau
Boire un grand verre d’eau
Constater que tout n’est pas beau
Jouer avec ses mots, les mots
Nettoyer tout au plumeau
Rigolo… pas trop !
Penser à en devenir sot
Tourner en rond comme un idiot
Constater que tout n’est pas beau
Regarder le fond de l’eau
Vouloir y cacher les maux
Sans dire un mot chaud
les mettre sous sceau
dans un grand gros seau
Constater que tout n’est pas beau
Les maux des mots, Le mot des maux
Toi tout là haut
Tu ne dis mot
c’est pas de pot
Moi avoir maux…
Constatant que tout n’est pas beau
Panser ses maux avec des mots Manger un gros abricot Espérer toujours aller plus haut Sur l’échelle monter d’un barreau Constater que tout n’est pas beau
Que veux tu encore écrire
Sur ce Monde en délire
Qui ne nous fasse pas tous rire ?
On connaît tous déjà ton pire
Alors cesse de gémir
Tu ne nous fais plus frémir.
L’éléphant est mécontent
Personne ne l’entend
L’éléphant est contrarié
Personne ne l’a écouté
Il a tant de mots à dire
tant de choses à vivre, à écrire
Et ce n’est pas pour nuire
Ni pour reluire
Qu’il veut les dire
C’est sa façon de survivre
L’éléphant est mécontent
Personne ne l’entend
L’éléphant est contrarié
Personne ne l’a écouté
Alors sa feuille il la déchire
Il regarde les autres rire
Il se contente de sourire
Non, il ne va pas les “pourrir”
Ni non plus se laisser mourir
Il se contente de souffrir.
L’éléphant est mécontent
Personne ne l’entend
L’éléphant est contrarié
Personne ne l’a écouté
Pour Roland qui ne se lasse jamais de m’écouter, ou fait si bien semblant…