Le temps s’est arrêté
Pour moi le temps s’est arrêté
Et pourtant le soleil continue de se lever
Regarder les autres
Continuer leur route
Reprendre leurs habitudes
Pendant que se conjuguent les solitudes
Me laisse le coeur en déroute
Anéantie par les doutes
Je croyais tout connaitre de la solitude
Je croyais, leurre,
Stupide certitude
La solitude du coeur
M’enserre, m’étouffe, m’écœure
Je t’attends
J’attends un signe
Percer ce mystère
Y trouver un sens
Une réponse à mes pourquoi
Pourquoi ainsi, Pourquoi Toi
Pour moi le temps s’est arrêté
Pourtant la lune
Continue son cycle infini
Demain me semble une hérésie
Je cherche ton regard
Range mes placards
Je veux me réveiller
Et te trouver à mes côtés
Repartir en arrière
Ne pas te laisser derrière
Revoir la copie
Réécrire l’histoire
Oh je voudrai tant croire
Croire que cela a un sens
Cette fin à notre , ton , histoire,
Est le pire navet écrit
Une hérésie, une vulgaire agonie
Pour moi le temps s’est arrêté
Je sens le vent souffler
J’entends les oiseaux chanter
La pièce est terminée
Mon coeur est dévasté
Tu n’as plus de saisons
Et je perds la raison
perdue dans le passé
Tant de regrets, goût d’inachevé
Sur la route abandonnée
là, seule, comment continuer
Tout ce passé passé
Ces projets avortés
Partis, envolés, avec toi
Pour moi le temps s’est arrêté…
Et pourtant le monde continue de tourner.
Écrire sur la toile pour parler aux étoiles
Sur Toi lever le voile.
Pouvoir encore te voir, ne pas perdre l’espoir
Quitter le désespoir
Sortir de l’impasse, laisser tout ce qui lasse
Et tant pis pour la casse !
Retrouver l’échange. Que ce monde étrange,
Enfin donne le change.
Rayer les habitudes, oublier les certitudes,
Changer d’attitude.
Devenir une toile, à qui Toi sur la toile
fera prendre les voiles.
Sujette à perdre la tête,
cultiver des farigoules ou des ciboules
sous ma cagoule.
Brûler toutes mes cigarettes.
Tourner des boules, des petites boules,
de grandes et nettes boules…
Avoir les boules quand tout s’éboule,
Ne pas être dans son assiette,
se faufiler dans les traboules,
prête à fuir goules et foule…
Boulimiser avec boulimie insatisfaite
jusqu’à en avoir des ampoules.
Etre discrète, affronter la tempête,
quitter ma retraite, faire ma reconquête…
Humeur aigrelette pour être honnête.
Comme une poule sans crête avec aigrette
que rien ni personne n’arrête…
Sortir du moule,faire des boules…
Adoléphant
Même s’il n’est pas encore bien grand,
Pour l’éléphant vient le temps,
de prendre la clef des champs.
Intransigeant, un doigt pédant, irritant,
L’adoléphant fatalement émeut en s’envolant.
Angoissant, pas rassurant
De quitter ses parents
Et d’aller de l’avant gaillardement.
Quitter sa maman et son enseignement
En barrissant, prendre le tournant,
Oser des engagements, achever ce que l’on entreprend.
L’éléphant apprend et comprend
Il aura des errements, des égarements,
des tourments, de grands moments et des amusements.
L’éléphant n’a que quelques ans
Mais il sait maintenant ;
“On le dit “adolescent…”, est-ce un compliment ?
Que quelques soient ses tourments
Il partira en avant jouer les amants
Chercher liberté, amour, argent, amusement…
En attendant le moment
de revenir en un élan triomphant
dans le troupeau jouer les enfants devenus grands ;
recevoir les compliments après l’épreuve du temps.
Ce n’est pas un renoncement,
Mais du cran, bien évidemment,
out doucement quitter l’enfant,
Qui, en vous, veut naturellement crier Maman,
Pour ne pas laisser passer l’instant,
De voir le monde, autrement, enchantement…
e se poser assurément
Sur le grand échiquier des grands.
Va l’éléphant !
Va confiant.
Peut être est-il temps !
Mais garde ce cœur d’enfant
Et tes nobles sentiments
Qui font de Toi
Mon plus bel éléphant.
Dans la harde attendant
Toujours, ici ou brillant au firmament,
Il y aura ta maman.
Va l’éléphant,
Va mon enfant
Puisque, pour toi, il est temps
d’aller de l’avant.
“When your day is long
And the night, the night is yours alone
When you’re sure you’ve had enough
Of this life, well hang on
Don’t let yourself go
‘Cause everybody cries
And everybody hurts sometimes”
REM – Everybody_Hurts la page blanche du présent qui laisse sans voix
Pages Blanches
“Un mental qui s’écoute
et je perds la route
Dans ce grand manuscrit
Où s’écrit mon histoire
déboires, espoirs
peur et soucis aussi…
Témoin obligé
de livres trop tôt terminés,
refermés par accident aux premiers chapitres,
achevés ou gribouillés…
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sculptures céramique réalisées en stage “Sculpture figurative”
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Petit, on essaye de grandir ou survivre pour certains
Ados, on refait le monde avec toute la méconnaissance ou inexpérience de la vie
Adulte, on court après le temps, l’argent, travail, enfants, loisirs…
et vient le temps où… tout cela est dépassé…
A l’aube de mon dernier tiers de vie, il me paraît essentiel de finir ce chemin en harmonie avec mon moi profond, ce moi que je ne connais pas vraiment ou que j’ai fui si souvent…
Dans mes différentes quêtes je suis tombée sur une traduction d’un poème de Charlie Chaplin écrit pour ses 70 ans… que j’ai envie de partager ici.
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai compris qu’en toutes circonstances,
J’étais à la bonne place, au bon moment.
Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle….
Estime de Soi.
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai pu percevoir que mon anxiété et
Ma souffrance émotionnelle,
N’étaient rien d’autre qu’un signal
Quand je vais contre mes convictions.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle…..
Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
Et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive,
Contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle….
Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai commencé à percevoir l’abus dans
Le fait de forcer une situation, ou une personne,
Dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
Sachant très bien que ni la personne ni moi-même
Ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…..
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle….
Respect.
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai commencé à me libérer de tout ce
Qui ne m’était pas salutaire….
Personnes, situations, tout ce qui
Baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle….
Amour Propre.
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai cessé d’avoir peur du temps libre
Et j’ai arrêté de faire de grands plans,
J’ai abandonné les méga projets du futur.
Aujourd’hui je fais ce qui est correct, ce que j’aime,
Quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle….
Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé
De chercher à toujours avoir raison, et me suis
Rendu compte de toutes les fois ou je me suis trompé.
Aujourd’hui j’ai découvert…
L’Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé
De revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui je vis au présent,
Là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui je vis une seule journée à la fois
Et ça s’appelle…..
Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai compris que ma tête pouvait
Me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur
Elle devient une alliée très précieuse
Tout ceci est…. Savoir Vivre.
Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter….
Du chaos naissent les étoiles.
Aujourd’hui je sais que ca s’appelle… La Vie!
Et pour ceux à qui tout cela parle, allez vous perdre sur les antisèches du bonheur, le bonheur s’y trouve certainement….
“Ta vérité n’est pas la mienne,
Ma vérité n’est pas la tienne…
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“La vérité n’est pas une
Il y a ta vérité,
Il y a la mienne…
Cachons nos procès,
Empressons nous de réparer
Pour que quoi qu’il advienne
Les vérités aient droit de citer
la tienne, la mienne
à égalité”
Vérités
“La vérité n’est pas une
Cachons nos lacunes
Laissons nos rancunes
Il y a, certes, ta vérité
Il y a aussi la mienne
Empressons nous de réparer
Pour que quoi qu’il advienne
Les vérités aient droit de cité
La tienne, La mienne à égalité
Vaine amertume, rancune,
pour des prunes…
Ta vérité n’est pas la mienne
Ma vérité n’est pas la tienne
Leurs vérités ne sont pas nôtres
elles sont autres
A chacun son apôtre ….
N’imitons pas les autres
Ouvrons la porte à la tolérance
à la clémente indulgence
Il nous faudra patience
confiance pour quitter méfiance
pour nous comprendre , nous entendre
Toute vérité n’est pas bonne à dire
Il faut se le dire et en rire
Difficile de choisir avec bonheur
la tienne, la mienne, la leur…
trouvez l’erreur !”
Il existe une chose curieuse chez les éléphants :
pour survivre, ils ne doivent jamais tomber.
Tout autre animal peut trébucher et se relever ensuite.
Mais un éléphant reste toujours debout,
même pour dormir.
Si l’un des membres du troupeau glisse et tombe,
il n’y a plus rien à faire.
Il reste couché sur le côté,
prisonnier de son propre poids.
Même si les autres éléphants se pressent contre lui,
en détresse,
et tentent de le remettre debout,
ils ne peuvent généralement rien faire de plus.
Avec de lents et profonds soupirs,
l’éléphant tombé meurt.
Les autres restent à le veiller puis s’en vont doucement.
C’est ce que j’ai appris dans les livres sur la nature,
mais je me demande s’ils ont raison.
Y a-t-il une autre raison
pour laquelle les éléphants ne peuvent tomber ?
Peut-être qu’ils en ont décidé ainsi.
Ne pas tomber est leur mission.
En tant qu’animaux les plus sages et les plus patients,
ils ont conclu un pacte
– j’imagine que c’était il y a une éternité, quand l’ère glaciaire prit fin. Se déplaçant en grands troupeaux à travers la planète,
les éléphants repérèrent de minuscules hommes
rôdant dans les herbes hautes, avec leurs lances de silex.
“Quelle peur et quelle colère ont ces créatures”
pensèrent les éléphants. ”
Mais elles vont hériter de la terre.
Nous sommes suffisamment sages pour le voir.
Montrons-leur l’exemple”.
Et les éléphants mirent leurs têtes grisonnantes les unes contre les autres et réfléchirent.
Quel genre d’exemple pourraient-ils donner à l’homme?
Ils pourraient lui montrer
que leur pouvoir était supérieur au sien,
ce qui était probablement le cas.
Ils pourraient lui témoigner leur colère à son égard,
qui était suffisamment terrible pour déraciner des forêts entières.
Ou ils pourraient le traiter de haut,
l’intimider,
piétiner ses champs et anéantir ses huttes.
Dans des moments de grande frustration,
des éléphants sauvages faisaient toutes ces choses mais là,
en groupe,
leurs têtes serrées les unes contre les autres,
ils décidèrent que l’homme apprendrait davantage d’un message plus sympathique.
“Montrons lui notre respect pour la vie”, dirent-ils.
Et à compter de ce jour,
les éléphants ont été des créatures silencieuses,
patientes et paisibles.
Ils laissèrent les hommes les chevaucher et les harnacher comme s’ils étaient des esclaves.
Ils permirent à des enfants de rire de leurs tours dans des cirques, exilés loin des grandes plaines d’Afrique
où ils avaient un jour régné en rois.
Mais le message le plus important des éléphants
se trouve dans leur mouvement.
Parce qu’ils savent que vivre, c’est bouger.
Jour après jour, époque après époque,
les troupeaux marchent au pas,
une seule énorme masse de vie qui ne tombe jamais,
une force de paix que rien n’arrête.
Innocents animaux,
ils ne suspectent pas qu’après tout ce temps,
ils finiront par tomber sous les balles de la multitude.
Ils seront étendus dans la poussière,
mutilés par notre avidité sans scrupule.
Les grands mâles tombent les premiers,
pour que l’on fabrique des babioles avec leurs défenses.
Puis les femelles tombent,
pour que les hommes aient des trophées.
Les bébés courent en hurlant,
à cause du sang de leurs propres mères,
mais ça ne leur sert à rien de s’enfuir loin des pistolets. Silencieusement, sans personne pour s’occuper d’eux,
ils mourront, aussi,
et tous leurs os blanchiront au soleil.
Au milieu de tant de mort,
les éléphants n’avaient d’autre choix que d’abandonner.
Tout ce qu’ils ont à faire est de se laisser choir au sol.
C’est suffisant.
Ils n’ont pas besoin de balles :
la nature leur a donné la dignité de s’étendre et s’éteindre.
Mais ils se remémorent leur ancien pacte et la promesse qu’ils nous ont faite, qui est sacrée.
Donc les éléphants marchent au pas,
et chaque pas martèle ces mots dans la poussière :
“Regarde, apprends, aime. Regarde, apprends, aime”.
Pouvez-vous les entendre ?
Un jour, les fantômes de dizaines de milliers de seigneurs des plaines diront
“Nous ne vous détestons pas. Ne le voyez-vous pas ?
Nous nous sommes laissés tomber pour que vous,
chers petits, ne tombiez plus jamais”.
(Mickaël Jackson – Dancing the Dream)
Dancing the Dream est un livre écrit par Mickael Jackson paru en 1992 aux éditions Doubleday.
Sur 156 pages Mickael Jackson livre ses poèmes et pensées en anglais.
A l’heure où je découvre cette traduction de ce poème
ce livre n’existe pas encore en version française mais suite au décès de la star, il a été réédité. Certains (un site incontournable pour les fans de Mickael Jackson)
en ont traduit le contenu.
The pop superstar Mickaël Jackson presents a collection of twenty inspirational poems and twenty essays that discuss such issues as world hunger, homeless children, and the need for world peace.
Est-ce que c’est parce que j’ai une trompe
Que bien souvent, on me trompe
Dans ce monde sans aucune honte ?
Est-ce que c’est parce que j’ai des défenses
Que je suis sans défenses
Devant toutes vos offenses ?
Est ce que ma grande masse
est pour vous une menace
qui vous agace ?
Je ne suis qu’un éléphant
avec un cœur d’enfant
qui voudrait vivre autrement !