Pleurs d’éléphant
Tous ces dit et non dit qui font ma vie,
Tous ces maux et mots me font échos de ce chaos.
Partir ailleurs, vider mon cœur,
Rejoindre ma sœur, oublier les pleurs.
A ses heures, l’éléphant pleure
Y a pas d’erreur, l’éléphant pleure.
Toujours comprendre, encore entendre
Les nœuds au ventre quand, seule, tu rentres.
Prendre un chemin, oublier le chagrin,
Changer de destin, penser à demain.
Regarder la route, oublier le doute,
Partir coûte que coûte, l’éléphant doute.
Abstraction de soi, quelle est cette loi,
Et mon émoi à moi, d’éléphant sans voie.
Savoir en rire, pouvoir s’enfuir
enfin leur dire ce qu’ils me déchirent.
Et puis barrir pour se faire ouïr,
sourire, haïr, pour ne plus souffrir.
Pardonner l’erreur, rester sans rancœur
Est un dur labeur, mes illusions meurent
A ses heures, l’éléphant pleure.
© Michèle RUFFIN – États d’âme “Pleurs d’éléphant”- septembre 2001
A ses heures, l’éléphant pleure
Y a pas d’erreur, l’éléphant pleure.
je trouve ton texte dur mais fort et beau, bon week end
Poème splendide et émouvant, j’aime beaucoup , bonne soirée Andrée
On n’a pas toujours été gentil avec l’éléphant gris d’après ton poème. Je n’ai jamais douté que sous la peau épaisse il y avait un coeur tendre, facile à blesser. Que l’amitié et la gentillesse pansent ses blessures avec douceur.
Tes écrits me touchent. Merci d’être passée. Grands serrements de trompes!
C’est plutot romantique car l”éléphant barrit. Mais au juste, pourquoi est -til malheureux?
tes poèmes sont magnifiques
Ellenah