L’éléphant de Noël

"Dali02 - éléphant alscienne" reconverti en Elephant de noël
A l’occasion de la Saint Nicolas, un peu de poésie avec un poème de noël.

une
“avant première”
de mes
toutes
nouvelles
cartes postales
“L’éléphant de Noël”

bientôt en vente dans toutes les bonnes librairies
______________ 🙂

cartepostale "l'éléphant de Noël" - © Michèle Ruffin
cliquez sur la carte ci-dessus
pour agrandir
si toutefois le texte vous inspire !

VERSO : carte postale elephant de noel

la photo est celle de ma sculpture “Dali01 – éléphant alsacienne” sur laquelle deux charmants pères noël sont venus prendre place pour l’occasion.

Edit :
pour répondre à vos demandes
oui vous pouvez vous en procurer en m’écrivant (en haut de la page – contact) au prix de 1 euro avec l’enveloppe assortie ou 75 cents sans enveloppe
prévoir le port


La carte postale
Historique
1865-1869 Acte de naissance officielle de la carte postale
-1865 : Le Prussien Von Stephan propose “un feuillet cartonné de correspondance devant circuler à découvert, c’est à dire sans enveloppe”.
-1869 : L’autrichien Hermann l’impose – la carte postale se définit donc comme “rectangle de papier résistant dont le recto est imprimé d’un texte administratif et de la reproduction d’un timbre” “le verso est réservé à la correspondance qui circulera au grand jour ce dont la France ainsi que la Grande Bretagne s’indigne”
– 1870 – Les villes assiégées s’en remettent aux pigeons voyageurs et aux ballons pour assurer la transmission des nouvelles. Une réglementation se met alors en place qui autorise l’utilisation de “lettres portant adresse d’un coté, correspondance de l’autre, et dont les dimensions ne peuvent excéder 10×5 cm…
Malheureusement plus mise à jour depuis 2008 pour les raisons indépendantes de ma volonté, je n’ai plus accès au site hébergeur, ma collection de cartes postales à thème éléphant en ligne.

Pleurs d’éléphant – Michèle Ruffin

Pleurs d’éléphant

Tous ces dit et non dit qui font ma vie,
Tous ces maux et mots me font échos de ce chaos.
Partir ailleurs, vider mon cœur,
Rejoindre ma sœur, oublier les pleurs.

A ses heures, l’éléphant pleure
Y a pas d’erreur, l’éléphant pleure.

Toujours comprendre, encore entendre
Les nœuds au ventre quand, seule, tu rentres.
Prendre un chemin, oublier le chagrin,
Changer de destin, penser à demain.

Regarder la route, oublier le doute,
Partir coûte que coûte, l’éléphant doute.
Abstraction de soi, quelle est cette loi,
Et mon émoi à moi, d’éléphant sans voie.

Savoir en rire, pouvoir s’enfuir
enfin leur dire ce qu’ils me déchirent.
Et puis barrir pour se faire ouïr,
sourire, haïr, pour ne plus souffrir.

Pardonner l’erreur, rester sans rancœur
Est un dur labeur, mes illusions meurent
A ses heures, l’éléphant pleure.
Cadeau de Christophe qui trone depuis sur mon site ABC D éléphants

© Michèle RUFFIN – États d’âme “Pleurs d’éléphant”- septembre 2001

A ses heures, l’éléphant pleure
Y a pas d’erreur, l’éléphant pleure.

L’éléphant de Pâques

L’éléphant de Pâques

Chaque année, avec la fin de l’hiver,Oscar, l'éléphant blanc de Pâques
dans le troupeau tout va, bien sûr, à l’envers.

Barrissements, cris, colère à nouveau
La chamaille est de mise, les mots volent haut…
Qui sera l’heureux nouveau, sortant du lot,
pour faire à Pâques la tournée des cadeaux ?

Une grande tension règne, pesante ambiance…
C’est un privilège, une exceptionnelle chance

“Éléphant de Pâques” n’est pas titre donnéoeuf
Pour se rendre vers les maisonnées
au hasard à n’importe quelle descendance.

L’éléphant se doit d’être bien agile,
souple, autant que peut, et habile
n’oublier aucun de tous les petits jardins
pour y déposer de bons œufs au matin.

Le passage de l’éléphant peut être décevantoeuf
Quand au hasard de ses déplacements
Il piétine crocus, tulipes, salsifis…
Au vu des dégâts, des régions sacrifient
à la croyance des cloches ou lapins
et dans ce troupeau, on ne veut pas de fin.

Remplacer l’éléphant par une cloche,
si belle soit-elle, c’est vraiment trop moche
Quant à imaginer lièvre ou lapin,
c’est complètement absurde, enfantin.

Oscar, l’éléphant blanc se prépare,
il veut que ce soit lui cette année qu’on pare
il ira chez les hommes là bas, tout là bas
pour distribuer les succulents chocolats.

Déjà il se voit : sur son dos la corbeille oeuf
tressée d’osier et finement décorée
Et ces œufs peints à la trompe d’éléphant
qui ravissent tant les yeux d’enfants.

Tout ce chocolat qui flatte son odorat
Il ira là bas sans faire de dégâts.
La réussite trotte dans sa tête
Oscar gagnera et sera à la fête.

oeufTant qu’ il y aura des studieux éléphants,
Ils apporteront n’ayez aucun tracas
aux enfants jaunes, blancs ou noirs du chocolat
cette année Oscar sera l’heureux gagnant.

© Michèle RUFFIN – Etats d’âme “l’éléphant de Pâques” – mars 2001

Chaque année, avec la fin de l’hiver,
dans le troupeau tout va, bien sûr, à l’envers.

L’Eléphant de Noël – Michèle Ruffin

Depuis la nuit des temps,
et quelque soit le temps,
La nuit de noël l’éléphant
se déguise en barrissant
pour la joie des enfants
petits et grands.

L’éléphant de Noël
derrière ses oreilles
dans une grande corbeille
tressée par les abeilles
apporte des merveilles

Avec sa trompe, il prend
lentement un présent
et dans un barrissement
ressemblant à un tintement
le tend tendrement à l’enfant
qui le prend avec ravissement.

Maintenant il est temps
de dire à tous les enfants
un secret assourdissant
depuis la nuit des temps
déguisé de rouge et blanc
le père noël est un éléphant.

© Michèle RUFFIN – états d’âme – décembre 2000
Depuis la nuit des temps, et quelque soit le temps, la nuit de noël l’éléphant se déguise en barrissant pour la joie des enfants petits et grands.

Les mots des maux – Michèle Ruffin

Les mots des maux
Trouver les mots pour dire ses maux
Panser ses maux avec des mots
Manger un gros abricot
Espérer toujours aller plus haut
Sur l’échelle monter d’un barreau
Constater que tout n’est pas beau

Faire enfin le grand saut
Ne pas couler avec le bateau
Tourner encore autour du Pot
Regarder trop rider sa peau
Boire un grand verre d’eau
Constater que tout n’est pas beau

Jouer avec ses mots, les mots
Nettoyer tout au plumeau
Rigolo… pas trop !
Penser à en devenir sot
Tourner en rond comme un idiot
Constater que tout n’est pas beau

Regarder le fond de l’eau
Vouloir y cacher les maux
Sans dire un mot chaud
les mettre sous sceau
dans un grand gros seau
Constater que tout n’est pas beau

Les maux des mots, Le mot des maux
Toi tout là haut
Tu ne dis mot
c’est pas de pot
Moi avoir maux…
Constatant que tout n’est pas beau

© Michèle Ruffin – États d’âme “Les mots des maux “- 2008

Panser ses maux avec des mots Manger un gros abricot Espérer toujours aller plus haut Sur l’échelle monter d’un barreau Constater que tout n’est pas beau

Printemps – Michèle Ruffin

PRINTEMPS

L’éléphant redresse la tête
Ses pensées riment avec fête
Derrière lui toutes défaites
Prêt, là, à de nouvelles quêtes.

Dans son esprit la vie lui sourit.
Enfuit, fini, le long tunnel gris !
Dans l’instant, tout lui semble permis
Fi ! grisaille, froidure, ennui…

Son gris regard ambre d’éléphant
Lui paraît soudain bien différent
Il voit tout plus lumineux, plus grand
Il ne perçoit plus rien comme avant.

Il déploie lentement ses oreilles
Entend un chant, plus rien n’est pareil
Jusqu’au bourdonnement de l’abeille
De quel sommeil il se réveille ?

L’éléphant est sottement heureux.
Il se ressent tellement mieux
Y aurait-il maintenant un Dieu
Qui lui serait miséricordieux ?

Tout ce temps maussade à douter
Tant de jours à ruminer, chercher
Sans ombre de réponse trouver
Et ce matin, enfin, émerger.

Instant magique, d’un coup, sans bruit
Les pensées automnales sont parties.
Étonné, il renaît à sa vie
A la vie qui, ici, lui sourit.

Le soleil et plus rien n’est pareil
Tout, absolument tout, l’émerveille
Passer l’hiver valait la peine
Il se perçoit serein, en veine.

“C’est le printemps” entend l’éléphant
“Le changement rituel du temps
Mars, Avril t’attendent au tournant
Tu ne peux te présumer gagnant.”

Mais malgré le sifflement moqueur
qu’il connaît heureusement par cœur
l’éléphant placide est songeur
Au printemps c’est la fin des malheurs.

© Michèle Ruffin – États d’âme “Printemps” – JANVIER 2002

“C’est le printemps” entend l’éléphant” Le changement rituel du temps Mars, Avril t’attendent au tournant…

Ecriture contrariée – Michèle Ruffin

Écriture contrariée

 

Que veux tu encore écrire
Sur ce Monde en délire
Qui ne nous fasse pas tous rire ?
On connaît tous déjà ton pire
Alors cesse de gémir
Tu ne nous fais plus frémir.

L’éléphant est mécontent
Personne ne l’entend
L’éléphant est contrarié
Personne ne l’a écouté

Il a tant de mots à dire
tant de choses à vivre, à écrire
Et ce n’est pas pour nuire
Ni pour reluire
Qu’il veut les dire
C’est sa façon de survivre

L’éléphant est mécontent
Personne ne l’entend
L’éléphant est contrarié

Personne ne l’a écouté

Alors sa feuille il la déchire
Il regarde les autres rire
Il se contente de sourire
Non, il ne va pas les “pourrir”
Ni non plus se laisser mourir
Il se contente de souffrir.

L’éléphant est mécontent
Personne ne l’entend
L’éléphant est contrarié
Personne ne l’a écouté

Pour Roland qui ne se lasse jamais de m’écouter, ou fait si bien semblant…

© Michèle RUFFIN – États d’âme “Ecriture contrariée” – février 2008

Écriture contrariée
“…
L’éléphant est mécontent, Personne ne l’entend, L’éléphant est contrarié, Personne ne l’a écouté…”

 

Toile – Michèle RUFFIN

TOILE

Ecrire sur la toile pour parler aux étoiles
Sur Toi lever le voile.

Pouvoir encore te voir, ne pas perdre l’espoir
Quitter le désespoir

Sortir de l’impasse, laisser tout ce qui lasse
Et tant pis pour la casse !

Retrouver l’échange. Que ce monde étrange,
Enfin donne le change.

Rayer les habitudes, oublier les certitudes,
Changer d’attitude.

Devenir une Etoile, à qui Toi sur la toile
fera prendre les voiles.

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© Michèle RUFFIN – Etats d’âme “Toile” – janvier 2001

Ecrire sur la toile pour parler aux étoiles
Sur Toi lever le voile.

Ivoire – Michèle RUFFIN

Ivoire

Prendre en pleine poire, ce soir,
dans le noir, ton histoire ;

Cet ivoire, sans le voir,
moi, avoir, désespoir…

Je ne peux pas croire
Qu’il n’y a pas d’espoir.
Je ne veux pas savoir
Où va tout ton ivoire.

Je ne vais pas boire
Ni te laisser choir
Mais j’aurai voulu croire

Qu’il y avait espoir !

Me jeter dans la Loire,
Pour pouvoir te revoir ;
Oui, je broie du noir
mais défense d’y voir.

Ivoire, quelle foire
Tant de déboires notoires,
Viens t’asseoir,
moi, avoir, désespoir…

 

A toi qui comme moi aime les éléphants !

© Michèle RUFFIN -États d’âme “Ivoire”- janvier 2001

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Misères D’Hiver – Michèle RUFFIN

Misères D’Hiver

Sortir de l’hiver,
Voir enfin le revers de toute cette misère
de ce monde pervers
Qui fait de la vie un calvaire.

Ranger ses affaires,
Puisque plus rien ne sert pour aller demain vers
Ce mieux que l’on espère,
Cet ailleurs qui est si cher.

Personne n’aime l’hiver.
Que tout redevienne vert, alléger cet enfer,
Vaincre ce cancer,
Faire le nécessaire…

Tout me va sur les nerfs
Refaire une première, faire marche arrière,
avec de nouvelles manières
chanter de nouveaux airs.

Je reste là qui erre
avec ce goût amer, et le cœur en colère.
Frapper la terre entière
Les gens m’indiffèrent.

© Michèle RUFFIN – États d’âme “Misères d’hiver”- janvier 2001 Eléphant vu par Pauline