Ivoire
Prendre en pleine poire, ce soir,
dans le noir, ton histoire ;
Cet ivoire, sans le voir,
moi, avoir, désespoir…
Je ne peux pas croire
Qu’il n’y a pas d’espoir.
Je ne veux pas savoir
Où va tout ton ivoire.
Je ne vais pas boire
Ni te laisser choir
Mais j’aurai voulu croire
Qu’il y avait espoir !
Me jeter dans la Loire,
Pour pouvoir te revoir ;
Oui, je broie du noir
mais défense d’y voir.
Ivoire, quelle foire
Tant de déboires notoires,
Viens t’asseoir,
moi, avoir, désespoir…
A toi qui comme moi aime les éléphants !
© Michèle RUFFIN -États d’âme “Ivoire”- janvier 2001
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