Misères D’Hiver
Sortir de l’hiver,
Voir enfin le revers de toute cette misère
de ce monde pervers
Qui fait de la vie un calvaire.
Ranger ses affaires,
Puisque plus rien ne sert pour aller demain vers
Ce mieux que l’on espère,
Cet ailleurs qui est si cher.
Personne n’aime l’hiver.
Que tout redevienne vert, alléger cet enfer,
Vaincre ce cancer,
Faire le nécessaire…
Tout me va sur les nerfs
Refaire une première, faire marche arrière,
avec de nouvelles manières
chanter de nouveaux airs.
Je reste là qui erre
avec ce goût amer, et le cœur en colère.
Frapper la terre entière
Les gens m’indiffèrent.
© Michèle RUFFIN – États d’âme “Misères d’hiver”- janvier 2001
J’ai le meme avis sur votre texte, j’ai une meilleure pasion pour la verdure, le ciel bleu et le soleil que de voir la grisaille et les végétaux dénudés qui font penser à la mort!