Le biscuit
étant prêt,
on commence
par l’émaillage,
Charaku,
mon chat raku
aura droit
quant à lui
à un émail blanc craquelé
versé à la louche.
On aura pris soin
de réserver à la cire
les parties
devant
rester
sans
émail…
A plus de
1000°
le four
est
ouvert,
“Charaku”
est là,
attentif
le regard
clair…
Pas légère
la bête,
il va falloir
s’y mettre
à deux
pour
le déloger
de son four sans casse.
La chaleur du four
ne facilite pas l’opération.
Le chat “Charaku”
est
sorti du four
à l’aide
d’une
longue pince métallique.
La pièce est
in-
candescente.
On attend un peu de l’entendre chanter
et
on le met
dans un baril de sciure avec des boulettes de papier journal,
le tout s’enflamme, on couvre et… on attend.
on n’est jamais à l’abri de surprises (bonnes ou mauvaises), mais l’aspect aléatoire du raku fait son charme !
“Charaku”
en ressort tout noir
mais sans traumatisme.
Il a passé toutes les étapes
haut la main
On laisse la pièce refroidir
Puis
il convient
de la nettoyer
Et mon chat “Charaku” ne s’en plaint pas
Charaku
accepte
sans problème
les coups d’éponge
de scotch brit
et même
un peu d’Ajax
bon je ne lui en ai pas mis dans les yeux non plus 🙂
Arrivé à la maison,
il a eu droit
à un accueil
des plus chaleureux
Dois je en déduire
qu’il a eu du succès ?
Personnellement,
je suis contente
de ma première pièce en raku…
j’ai nommé “Charaku”
Merci
Suzanne
pour tes conseils avisés