Et voilà,
après l’avant, il y a l’après… et l’heure du bilan
Je vous l’avais promis, donc je m’exécute
préparatifs,
beaucoup d’air brassé au vu de l’état de stress dans lequel j’étais,
des rêves inavoués car, à quelque part, on y croit tout de même …
Avant
repérage des lieux, imagination de la décoration du stand, de la présentation des sculptures, choix de ce que l’on tente de montrer,
et opération infecte : mise d’un prix sur les choses…
Pendant :
froid même si la météo nous a épargné la pluie (j’avais eu la flemme d’emporter un chauffage),
malaise car difficile d’être l’artiste…. et d’exposer son “moi” au regard de tout un chacun
au cas où j’en aurai encore douté, il est clair que je n’ai pas l’âme commerciale !
rencontres d’autres exposants (on y trouve tout, des sympa_
thiques qui partagent votre expérience, des rivaux qui ont l’impression que vous aller leur prendre leur bénéfice même si votre activité n’a rien à voir avec la leur, des géniaux qui s’intéressent à votre passion et vous transmettent la leur, des jaloux qui pensent ne pas avoir eu la place idéale), écoute, et des encouragements
la foule
C’est la crise le badaud se contente de faire sa sortie du dimanche et ne s’attarde pas sur le travail, reste à un mètre du stand de peur d’être alpagué et d’avoir à dépenser quelque chose.
Des pampilles à 2,50 semblent être un luxe ou une abbération…
Une suspicion quand à la nature des pièces, c’est de la peinture, de la fimo… et il vous appartient d’expliquer ce que vous faîtes devant le regard narquois du gars qui a déjà tout vu et auquel on ne la fait pas…
Mais aussi des gens émerveillés et quelques passionnés , fascinés qui semblaient s’en mettre plein les yeux , n’hésitaient pas à toucher, dire des mots encourageants voir gratifiants et voulaient mes coordonnées.
Les amis
bien sur se sont tous donnés le mot et ont par leur passage ensoleillé ma bien froide journée
même
s’il m’était difficile d’accepter de les laisser dépenser leurs sous pour moi mais ces coquins ont du caractère….
Mes enfants ont été merveilleux
et
ont bien assumé
le stand que, moi, je fuyais dès que je voyais du monde arriver.
Et oui !
j’ai aussi pu prendre conscience de la grandeur de ma lâcheté ou soyons indulgent de mon extrême timidité…
Après :
fatigue,
plus qu’une envie plonger dans un bain chaud et se mettre sous la couette
rangement,
là c’est dur car les pièces sont fragiles, il faut tout remettre dans les caisses et éviter la casse, les doigts gelés ce n’est pas facile
l’heure des comptes.
financièrement,
j’ai eu de la chance, j’ai amorti ma location et les frais annexes d’emballages des pièces
et j’ai même fait de la marge (si je ne tiens pas compte de la matière première).
Les exposants qui auraient voulu que je me révolte car j’avais la plus mauvaise place en ont été pour leur frais, mon stand avait beaucoup de monde, pas forcément des acheteurs, mais des gens curieux, intéressés et ça c’est que du bonheur…
moralement
Que du bonheur, oui, même si je ne ferai pas cela tous les dimanches,
les gens que j’aime semblaient très fiers de moi et les “clients” ravis de leurs achats, quelques passants très encourageants….
Et comme j’étais partie dans l’idée d’une expérience et que je n’en attendais rien de particulier, j’en suis repartie riche de tous ces enseignements… Petit bémol, deux objets cassés… mais pas des pièces maitresses…
P.S. :
merci mes enfants qui me soutenez dans mes délires et… les assumez !
merci Jean-Mi, Lucie, Laura et Frank
merci Brigitte, Charly, Dany, Martine, Simone, Arnaud, Aurélien, Christian, Christine, Jean-Louis, Marcelle, Alain, Axel, Sylvie, Michèle, Agathe et ses parents…. merci de votre amitié, merci d’avoir fait le déplacement pour moi.
Et merci Madame la passante amie d’une collectionneuse de masques qui avez presque réussi à me faire pleurer avec vos éloges…
Quand à vous la blogosphère, vous ne saurez jamais combien vos sympathiques messages m’ont mis du baume au cœur
Eléphantesque merci à tous
Clic pour voir en grand (spécialement pour Carole) 🙂
La 3e édition du Marché de Noël d’Achenheim pour ce Premier dimanche de l’Avent
sous le signe de “l’art et l’artisanat”
ouvrira ses portes.
Ce marché coquet, installé au pied de l’église St-Georges
ainsi qu’autour de celle-ci est proposé par l’association “Génération Cirque” fondée par Sabrina Martino.
Nostalgique du marché de Noël d’Achenheim, Sabrina Martino a souhaité renoué et faire revivre cette ambiance de fête…
Des stands de restauration tenus par l’association “Génération Cirque” seront ouverts dès 11 H pour que chacun puisse se restaurer.
Nombreuses animations : atelier maquillage, visite du Père Noël, crèche vivante, concert de Gospel avec les “Sun Gospel Singers”…
Achenheim est un village alsacien situé dans le bas-rhin
Achenheim fut un des sites de fouilles les plus prestigieux de l’Est de la France offrant des découvertes par les archéologues dans les carrières de briques d’une importance capitale.
Ce village existait déjà à l’âge de pierre au vu de restes d’ossements préhistoriques d’un mammouth… qui sont en partie classés au Palais des Rohan à Strasbourg.
Une défense de mammouth longue de 1,10 m, déterrée en 1959, est exposée à l’école primaire ainsi que d’autres découvertes. (l’église Saint Georges d’Achenheim, construite en 1827 sur l’emplacement de l’église romane dont la tour a été conservée, fut rehaussée en 1865, d’un étage et surmontée de la flèche)
Comme choix de premier village pour exposer Eléphant Gris ne pouvait trouver mieux que ce sol ayant déjà abrité ses ancêtres
Il n’y a jamais de hasards … 🙂
On en parle,
on y pense,
on pèse le pour et le contre…
On réfléchit
à la règlementation,
au statut :
artiste
ou
auto entrepreneur
(s’inscrire à la maison des artistes implique une première vente) (auto entrepreneur semble être un engagement plus lourd) pas évident tout cela…
Quant à ouvrir
officiellement
l’Atelier de l’Éléphant Gris
s’est un peu prématuré…
Alors le temps passe
Difficile de se décider,
par quoi commencer
Quelles démarches entreprendre
Offrir est une chose, vendre en est une toute autre !
Et pourtant
il n’y a pas de secrets pour se faire connaître il faut se montrer…,
exposer,
accepter le regard de l’autre sur son travail.
Les questions affluent où, quand, comment…
Et un jour
une petite annonce retient votre attention
et les questions passent au second plan
on se dit c’est parti…
Voilà le pourquoi de l’état “bordélique” de mon salon
j’étale pour imaginer un rendu de stand (des petites choses accessibles à tout un chacun, des pièces plus fragiles et uniques, des réalisations plus “standard” pour faire Noël…)
faire des essais de mise en valeur
Je rêve
et c’est la panique : prévoir les emballages, les cartes de visite, les prix, le transport, l’installation…
(pas évident de mettre un prix sur les choses !)
mais la date est fixée, le chalet réservé et payé
il n’y a plus qu’à se remuer et essayer d’être à la hauteur
d’espérer rencontrer des gens tolérants et sympathiques auxquels mes créations feront de l’œil.
Car le monde virtuel avec vos gentils commentaires et constants encouragements est une chose, la réalité sera elle aussi sympathique… (c’est clair avec une boutique en ligne, je prendrai peut être moins de risques, mais la poste et la céramique, c’est encore un autre problème…)
Et vous cela vous a fait quoi quand vous avez fait le grand saut ?
Pour ma part résultats d’ici peu 🙂
Bâtiment C – 91 route des Romains – 67200 Strasbourg
Bus n°4 arrêt Gruber – accès handicapé Démonstrations :
Samedi de 15h00 à 16h00 : tour et tournassage
Dimanche de 15h à 16h00 : émaillage.
Tout au long du week end :
visite de l’atelier
et
du show-room
Si vous avez l’occasion de vous perdre dans la région,
n’hésitez pas à y faire un saut.
Vous y découvrirez des merveilles et un artiste charmant et vous comprendrez pourquoi je ne tarie pas d’éloges à son sujet.
Et si la céramique
ne vous parle pas plus que cela,
La porte juste après
La Fourmy alias Myriam Fourmann
vous propose un petit atelier de démonstration de gravure
de 16h à 17h pendant les 4 jours d’ateliers ouverts.
On a tous en nous quelque chose de…. Babar !
Babar s’offre une exposition à la Morgan Library & Museum de New York !
La collection de planches et croquis originaux des premiers albums de “Babar l’éléphant” appartenant depuis 2004 au musée américain fait revivre le héros enfantin Babar l’éléphant pour le plus grand plaisir des plus jeunes et une plongée dans l’enfance pour les plus grands.
Babar a vu le jour dans une famille d’artiste, Jean étant peintre et son épouse Cécile pianiste. Ce sera Cécile qui lui imaginera l’histoire de Babar pour le bonheur de ses deux fils, en leur racontant l’histoire d’un jeune éléphant.
Lorsque “Babar” fut inventé par sa mère un soir Laurent de Brunhoff avait six ans. Babar arrive à Paris après que sa mère eut été tuée par un chasseur dans la brousse.
Là, l’éléphant rencontre une femme d’un âge certain, appelée “la vieille dame”, qui l’emmène dans un grand magasin, l’habille d’un costume vert et d’un chapeau melon, l’éduque, et le voit un jour repartir pour la jungle, où il épouse Céleste et devient roi de “Célesteville”.
Ne me dîtes pas que vous n’avez pas eu une faiblesse pour Babar l’un des personnages les plus aimés des enfants. Et souvent leur première approche de l’éléphant…
Le fils, Laurent, du créateur de Babar qui connut le succès dès la parution du premier album en France en 1931, respectant le graphisme d’origine poursuivit l’histoire de Babar, Célèste et leurs trois enfants Pom, Flore et Alexandre, mais en privilégiant la place d’ Arthur, le cousin.
« Drawing Babar », à la Morgan Library & Museum, 225 Madison Avenue, New York, jusqu’au 4 janvier.
Et un plus près de chez nous… , à la Bibliothèque nationale de France, « Babar, Harry Potter et Compagnie » (exposition consacrée aux livres d’enfants d’hier et d’aujourd’hui), jusqu’au 11 avril..BnF, site François- Mitterrand
Alors si vous aimez Babar, Paris ou New York ou les deux vous ouvrent leurs portes …
A Fontainebleau (Seine-et-Marne), une “greffe” réussie de l’art contemporain et du patrimoine
Le château de Fontainebleau accueille jusqu’au 17 novembre “Château de Tokyo/Palais de Fontainebleau”, une exposition d’œuvres d’art contemporain .
Le château, s’offre au regard sous un jour nouveau.
Le promeneur, habitué à visiter le patrimoine avec un œil d’historien, se surprend à envisager les œuvres pour ce qu’elles sont – des créations.
Une pièce spectaculaire parmi d’autres : un éléphant naturalisé, en équilibre sur sa trompe. “sculpture de Daniel Firman” (jeune artiste contemporain français Daniel Firman, exposé dans le monde entier depuis 1995, revenu à Paris en 2007 pour présenter sa vision de l’art à ceux qui l’ignoreraient encore 🙂 )
Comme si l’éléphant, symbole royal par excellence, incarnant force et sagesse, se libérait enfin de sa “gravité” pour accomplir une figure toute en légèreté.
article intégral Le concept c’est que la force de l’attraction terrestre est telle à cette distance qu’un éléphant pourrait se tenir sur sa trompe…