Depuis début août, un éléphant rôde aux abords des villages environnants de la commune de Koumbri,
Ce pachyderme n’a pas signé de ses empreintes un dégât et il reste pour le moment une attraction pour les populations.
Zone sahélienne s’il en est une, la végétation et le climat dans la région du Nord ne favorisent pas la vie de certains animaux.
La présence d’un éléphant dans une zone aussi désertique que celle de la commune rurale de Koumbri suscite curiosité et inquiétudes.
A Desa, village de Koumbri (Burkina Faso / Afrique) où l’animal est perçu, de nombreuses personnes vivent dans la crainte.
Les champs et les arbres sont généralement prisés par les éléphants.
Heureusement, l’éléphant signalé dans les parages s’est montré jusque-là docile ; jusqu’à présent, personne n’a eu son champ dévasté…
Paisiblement , le pachyderme était arrêté à l’ombre d’un karité, la trompe aspirant puis déversant sur son épais corps, du sable fin.
Autour de lui, une kyrielle de gamins se faufilaient entre les buissons à la recherche d’une position idéale pour mieux scruter la bête, et surtout, craignant un éventuel courroux de celle-ci.
« Un éléphant devient agressif dès lors qu’il est menacé. Si jusque-là, celui aperçu à Koumbri s’est montré doux, c’est qu’il se sent en paix.
Pourquoi est-il à Koumbri, loin de son cadre de vie naturel ?
« Les éléphants n’acceptent pas de vieux mâles au sein d’un groupe » il est probable que cet animal soit venu du Mali, au sein d’un troupeau en partance pour le Niger.
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