Magie de l’argile
qui sous les doigts prend forme
et
permet de se créer un imaginaire à la hauteur de
son
délire…
Pour l’instant,
ils se tiennent
au chaud
en attendant
le printemps
pour
étaler
leurs
couleurs…
(les différences de couleur sont liées au différence d’humitité de la terre, plus la terre sèche, plus elle éclaircie…
Viendront encore quelques finitions, puis direction four pour obtenir un dégourdi avant émaillage…) Où le dérèglement climatique planétaire nous entraîne…
Le monde change, les saisons se modifient, les espèces animales aussi…
La terre perd la boule, les Zoichoux la prennent !
(Exposition prévue
à Matzenheim
le 5/9/2010
pour la Rentrée des Arts
conjuguée à la troisième
exposition
“Moto, Auto, Rétro” de Matzenheim)
Parce qu’elle a lancé la chasse aux œufs,
Parce Pâques sera fêté dimanche,
j’ai réalisé ce challenge en prenant quelques risques car la terre demande certaines règles,
j’ai modelé mon œuf mercredi matin, fait mes scafittos (graphisme) en soirée (reprise des motifs de mon arbre de vie d’inspiration de motifs du moyen-age) et fignolé jeudi, puis vendredi accélèré le séchage toute la journée ne riez pas dans le four de ma cuisine…
Pour le dégourdir samedi et l’émailler dimanche après midi
et ce matin… il était là et… entier !
la Kat’astrophes était évitée 🙂
oeufs en céramique environ 30/37 cm
Je lui ai prévu un couvercle de façon a pouvoir m’en servir aussi de récipient et joindre l’utile à l’agréable !
Mosaïque de ma collection préférée
je précise ” l’éléphant”
choisir parmi plus de 3 500 représentations de l’ éléphant sous toutes ses formes n’est pas aisé
alors j’ai opté pour les 100 % miens
confectionnés de mes petites mains avec ma matière de prédilection l’argile…
dédicace pour Gwen et son petit jeu Mosaîque éléphantesque d ‘éléphants en céramique
je devrai moi aussi faire un jeu et vous demander de me les classer par ordre de date de naissance,
mais bon… c’est un peu dur 🙂
Mes sculptures de la “femme enceinte” sont enfin terminées.
Après cuisson, elles ont été patinées
et les voilà prêtes à prendre place au salon…
Voilà ma première expérience de patine que j’ai faite en prolongation de mon stage nu toujours sous les conseils et directives de mon génial professeur. L’intérêt de la patine est que si on n’est pas satisfait, on recuit le tout
et on peut recommencer
maintenant il est clair que cela atténue moins le travail de détails d’une pièce que si elle est émaillée.
Pour ne pas trahir les secrets d’atelier de mon professeur, je ne vous en dirai pas plus mais sur le forum de céramique.com toutes les réponses aux questions sur la patine par des céramistes bien généreux avec leur savoir.
Coquillage
construction d’une grande coquille avec son architecture intérieure….
Cela vous parle t il ?
Et bien en ce qui me concerne
il m’aura avoir fallu attendre d’avoir dépassé la cinquantaine
pour
découvrir la vue cachée d’une coquille (Enveloppe dure, calcaire, constituant le squelette externe de la plupart des mollusques et des brachiopodes) …
Comme tout un chacun
j’ai ramassé des coquillages sur la plage,
joué avec des escargots dans mon jardin
mais jamais
je n’avais réfléchi à l’architecture intérieure d’un coquillage.
Voilà que grâce à ce stage une de mes nombreuses lacunes est comblée…
Je reviens d’un stage “week end ” avec Karin Stegmaier à Wasselonne
et j’en suis
encore
toute émoustillée….
Cette artiste nous a appris à construire une coquille,
mais pas seulement la partie visible à l’œil, (cela aurait été trop simple)
mais à la construire telle qu’elle se façonne en respectant l’axe, l’inclinaison et le rythme de croissance de la coquille et force est de constater que la nature fait des choses merveilleuses et pas si évidente à reproduire….
Et là,
j’ai pu me rendre compte que nous avons des choses sous le nez et qu’on regarde sans regarder… enfin, moi, en tous cas…
Avec les conseils de Karin qui partage généreusement ses travaux de recherche
tous les stagiaires ont réalisé avec brio un coquillage (les plus avancés ont reproduit l’escagot forme ronde donc plus complexe)… Ma première pièce est encore à Wasselonne pour sécher et subir sa première cuisson. Le comble, c’est que cette artiste s’étonne que tout le monde se batte pour avoir une place dans un de ses stages et réserve sa place plus d’un an à l’avance !
De retour, chez moi, il fallait que je tente de reproduire un coquillage, ne serait ce que pour voir si j’en étais maintenant capable…
Petit à petit,
je reprends mes notes
et
la tête pleine de souvenirs
je me lance dans le modelage de mon deuxième gastropode dont la coquille en spirale est une des plus belles formes produites par un organisme vivant.
Le moment choisi,
on ouvre
sur un côté
sa coquille
(suspens assuré)
pour découvrir les cavités et les enroulements de la coquille résultat de la croissance…
Et là…
roulement de tambour
merci Karin ,
tu enseignes tellement bien
que, même moi,
j’ai réussi à reproduire l’intérieur d’un coquillage.
(bon d’accord, il n’est pas parfait, mais pour un premier essai je suis assez contente).
Maintenant, il convient de lui faire quelques finitions, de le laisser sécher, de le cuire une première fois (dégourdi) puis de réfléchir à son futur émaillage…
voilà le résultat
d’un travail exécuté sous le regard averti de mon professeur
avec ses conseils, l’éléphant trouve sa place sur ma boule et s’habille de plantes grimpantes…
dégourdi, émaillage, puis jeu de patines
je me laisse guidée, fais confiance, suis les conseils comme je peux
et…
cela donne cela “Pousse d’éléphant”… sculpture céramique hauteur 32 cm/ largeur 20cm Que la vie est simple quand on est bien entouré…
Car avoir des idées est une chose, leur donner vie, une autre !
En poterie, le tournage est une technique consistant à utiliser un tour, outil comprenant un plateau animé d’un mouvement rotatif, pour confectionner une poterie…
On prépare la terre (technique du bélier), puis on passe au tournage, une boule d’argile en rotation sur le tour est mise en forme par la simple pression des mains, il convient de centrer sa terre sur le plateau du tour de potier… (pour moi toute la difficulté…) Puis de pratiquer l’ouverture de la terre en son milieu et de l’ élargir.
Ensuite
il ne reste plus qu’à monter la paroi
et faire la mise en forme.
Rien de bien compliqué…
Dans ces stages,
patiemment on vous explique, montre, corrige…
mais il est clair que des mains d’expert font des choses que les miennes n’entendent pas de la même façon… enfin pas encore !
Après un temps séchage pour que la pièce ait une certaine consistance, on passe au tournassage (technique de finition) et à ce stade on peut faire du garnissage (pose des anses, des goulots…).
On signe sa pièce, ça je le maîtrise bien…
On la laisse sécher avant passage au four.
Après, la phase de l’émaillage et avec des conseils , les résultats peuvent être magiques.
Pour l’ensemble, utilisation des mêmes couleurs d’émail, et suivant la technique de pose, les résultats bien que ressemblant sont très différent…
Magie, magie….