Adoléphant

Adoléphant
Même s’il n’est pas encore bien grand,
Pour l’éléphant vient le temps, 
de prendre la clef des champs.
Intransigeant, un doigt pédant, irritant,
L’adoléphant fatalement émeut en s’envolant.
Angoissant, pas rassurant
De quitter ses parents
Et d’aller de l’avant gaillardement.
Quitter sa maman et son enseignement
En barrissant, prendre le tournant,
Oser des engagements, achever ce que l’on entreprend.
L’éléphant apprend et comprend
Il aura des errements, des égarements, 
des tourments, de grands moments et des amusements.
L’éléphant n’a que quelques ans
Mais il sait maintenant ;
“On le dit “adolescent…”, est-ce un compliment ?
Que quelques soient ses tourments
Il partira en avant jouer les amants
Chercher liberté, amour, argent, amusement…
En attendant le moment
de revenir en un élan triomphant
dans le troupeau jouer les enfants devenus grands ;
recevoir les compliments après l’épreuve du temps.
Ce n’est pas un renoncement, 
Mais du cran, bien évidemment, 
out doucement quitter l’enfant, 
Qui, en vous, veut naturellement crier Maman, 
Pour ne pas laisser passer l’instant,
De voir le monde, autrement, enchantement…
e se poser assurément
Sur le grand échiquier des grands.
Va l’éléphant !
Va confiant.
Peut être est-il temps !
Mais garde ce cœur d’enfant
Et tes nobles sentiments
Qui font de Toi
Mon plus bel éléphant.
Dans la harde attendant
Toujours, ici ou brillant au firmament,
Il y aura ta maman.
Va l’éléphant,
Va mon enfant
Puisque, pour toi, il est temps
d’aller de l’avant.

© Michèle RUFFIN- États d’âme “Adoléphant” -janvier 2001
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