On façonne, on lisse, on laisse sécher…
On fait une première cuisson et,
on se dit : “maintenant je vais sublimer ma pièce”.
On se lance donc logiquement dans l’émaillage…. la tête dans les étoiles, pleine de rêves, d’espérance… on va créer l’unique, la pièce…
On y passe quelques heures,
on sent l’artiste vibrer au fond de soi
on laisse sécher… on manipule avec précaution car l’émail sec est très fragile et se détache facilement.
on charge le four,
un vrai casse-tête encore pour moi !
Rien ne doit se toucher dans la cuisson des pièces émaillées ;
il faut prévoir l’émail qui risque de couler…
On règle son programme et on lance le programme de cuisson du four ,
On y croit
Les chevilles enflent, on a créé
On attend que le tout refroidisse…
c’est encore plus long que le temps de cuisson
Presque 36 heures ont passées et…
là on freine ses ardeurs,
ouvrir doucement, sortir les pièces délicatement
ne rien casser par précipitation
mais c’est un peu la déception…
artiste de rien du tout, la réalité est difficile
Encore une fois le travail manque de régularité,
la pause est trop irrégulière,
certains émaux ont coulé
j’ai encore fait un travail de cochon
enfin c’est pas la réussite pour un certain
nombre de pièces ;
Mais pas toutes !
Si ce n’est pas de l’artisanat ça 🙂
enfin, la seule consolation est que ce sont vraiment des pièces uniques…
Heureusement tous les goûts sont dans la nature
j’ai un premier public très indulgent… 😉
On fera mieux la prochaine fois, le temps que le métier rentre…
et que, surtout, on apprenne la patience
apprendre à prendre le temps
C’est malheureusement tout à fait vrai !!!!
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A bientôt
Monique
OHHHHHHHHHH …je suis d’accord en tout point avec toi !!!c’est un vrai mystère ce qui se passe ou ce qui ne se passe pas dans un four !!
Dans tous les cas, tes créations sont vitaminées, ludiques, tout ce que j’aime !!
A bientôt !!