Mes sculptures de la “femme enceinte” sont enfin terminées.
Après cuisson, elles ont été patinées
et les voilà prêtes à prendre place au salon…
Voilà ma première expérience de patine que j’ai faite en prolongation de mon stage nu toujours sous les conseils et directives de mon génial professeur.
L’intérêt de la patine est que si on n’est pas satisfait, on recuit le tout
et on peut recommencer
maintenant il est clair que cela atténue moins le travail de détails d’une pièce que si elle est émaillée.
Pour ne pas trahir les secrets d’atelier de mon professeur, je ne vous en dirai pas plus mais sur le forum de céramique.com toutes les réponses aux questions sur la patine par des céramistes bien généreux avec leur savoir.
Atelier de nu
Janvier démarre en beauté
avec un stage de terre d’initiation à la sculpture “atelier nu” sur deux jours chez Suzanne Capdevielle.
Tout commence par une étude des proportions humaines et une mise en place des volumes pour ne pas faire perdre de temps au modèle qui arrive l’après midi et/ou en profiter au maximum .
Au départ, au vu des explications de Suzanne,
tout est élémentaire 🙂
Nous sommes partis d’un corps à plat, d’autres techniques existent, un livre “Modelage du corps humain de Philippe Chazot“ en propose une autre approche,
mais
l’important est de connaître
et si
possible
respecter les pro-
portions.
(unité de mesure canon :
la tête
1/8)
Chez Suzanne, nous avons travaillé deux poses
une en argile grosse chamotte
et
l’autre en argile légèrement chamottée que nous travaillerons un peu plus
mais je vous montre ici le travail sur la première.
Donc pour gagner du temps, la première matinée a consisté à la préparation de nos deux esquisses de femmes en argile.
L’après midi une charmante jeune femme enceinte (7e mois) est venue poser pour nous et là le sérieux a commencé, donner vie à notre personnage en respectant la pose du modèle et si possible la réalité (mouvement, proportions…)
Attentive Suzanne voit tout et maîtrise son sujet… Elle intervient, heureusement pour moi, régulièrement, conseille, fait prendre conscience d’une disproportion ou d’un trop plein ou d’un manque, enfin vous aide et cela avec la même patience et gentillesse pour chacun des participants.
Les élèves sculptent, le maître passe de l’un à l’autre et stimule.
Le lendemain, évidage des pièces et modelage des visages (la galère…, le temps passe et je désespère d’arriver à quoi que ce soit),
mais Suzanne est là et encourage. Je ne vous parle même pas de sa dextérité pour faire un visage…
Dernière après-midi, dernières poses du modèle, comparer, retoucher, rectifier, finir sa sculpture…
surveiller la texture de l’argile
(humidification nécessaire pour que certains endroits ne dessèchent pas pendant que vous travaillez sur un autre…)
Voici donc “mon” ébauche de femme enceinte (première pose) réalisée lors de ce stage qui sèche avant passage au four…
Pour un premier essai de sculpture de femme, je suis assez contente même si je ne sais si je saurai reproduire cela toute seule loin des conseils précieux de ma céramiste préférée (car j’ai aussi mon céramiste préféré).
Et en plus, il y en a une deuxième sculpture en argile de la femme enceinte avec une pose différente… mais j’entretiens le suspens…
Conclusion :
une superbe expérience que j’ai hâte de renouveler.
2010 – nouveau départ
Quant en 1999, je découvre l’atelier « Pot aux Roses » de L. H., rien ne pouvait me laisser croire que ce serait le début d’une grande aventure voir une réelle addiction.
Jamais je n’avais joué avec un pack d’argile, jamais je n’avais tenté de modeler quoi que ce soit…
Alors j’ai commencé par la technique de la plaque.
Comme tout un chacun, j’avais déjà fait de la pâtisserie et étalé ma pâte, donc le procédé ne me semblait pas inaccessible…
Mais très vite, à regarder mes compagnons de stage, je me suis prise au jeu de la création,
testant successivement la technique du colombin, puis le modelage….
Et là,
la terre m’a envoutée, l’addiction était là.
A ce moment déja, l’émaillage me laissait rêveuse par son côté incertain.
Les hasards de la vie m’ont obligée à suspendre cette activité quelques temps, jusqu’au jour où j’ai retrouvé un atelier dans ma ville “l’atelier de Sandra”
mais j’avais déjà pris trop d’indépendance pour juste m’installer à une table et faire ce que je voulais, il me fallait comprendre la technique, le pourquoi du comment, aller plus loin…
Possédant,
grâce à la générosité de mes amis,
mon propre four,
j’ai tenté en autodidacte d’avancer mais
on se rend vite compte de l’immensité de patience, de technique, qu’il faut pour mener à bien ses rêves…
Sculpter est une chose,
habiller sa création en est une autre
et
la magie du jeu de l’émail a commencé à me hanter.
Et force est de constater que je suis au balbutiement de ce chemin qui m’entraîne toujours plus loin.
Depuis j’ai multiplié les stages, croisé la route de Céramistes merveilleux
P.S.
dont le talent est incontestable
et pourtant…
même si chaque démarche reste personnelle, toute rencontre aide à se construire et
je me sens bien petite dans cette aventure…
Autant l’émail magnifie,
autant il peut détruire toute la sensibilité d’une pièce…
encore faut il faire une pièce
_____________ 🙂
(” faire de la vaisselle ” comme dirait certains…
si émailler équivaut à faire de la vaisselle je suis preneur…,
la patine bien que complexe à côté de l’émail me semble moins riquée parce que souvent réversible mais ceci est une opinion qui n’engage que moi !
Surtout quand je vois que certains maîtrisent l’émail jusqu’à parler cristallisation, j’en suis béate d’admiration…
La céramique, c’est un peu défier la loi du temps ! Immortaliser une œuvre, une époque, un talent… N’est ce pas ce que l’on retrouve lors de fouilles archéologique… Je rêve !)
A la fin de ma première décennie de “terre”, je me rends compte que la route est longue et infinie.
Tout est important, le choix de la terre, les pigments utilisés, la pose de l’émail, la température et le temps de cuisson…
mais je ne baisse pas les bras,
je trouverai le secret du dialogue main/terre combiné à l’art du feu
et
oserai peut être exposer mes “œuvres” au regard du monde 🙂
Donc pour cette nouvelle décennie qui s’ouvre devant moi
je me souhaite inspiration, créativité, technique et réussite… et rencontres nouvelles avec des artistes de talent pour encore et toujours aller plus loin…
Et comme cela ne m’enlèvera rien
je vous en souhaite à toutes et à tous autant…
avec en plus, santé, joie et bonheur… et tout ce que vous souhaitez au fin fond de votre moi.
Bon démarrage heureux pour les dix prochaines années dont 2010 donne le coup d’envoi.
Pour Noël, en Alsace, les ateliers s’ouvrent…
Alors bien entendu
toute à mes préoccupations propres
j’ai oublié de vous inciter à aller visiter
l’atelier de
Brigitte Lion
le week end dernier à Strasbourg.
Un vernissage de ses dernières toiles étaient proposé…
Consolez vous, je l’ai loupé aussi…
Pareil
pour l’exposition des sculptures de
Stanissa
à Geispolsheim
(artiste chez qui j’ai failli m’inscrire pour un stage à l’ ACLIG
car depuis la rentrée 2009/2010, l’ACLIG propose des cours de sculpture modelage avec Stanissa.
Stanissa qui a imaginé une Marianne pour la mairie d’Eckbolsheim
Stanissa qui s’est fait un nom bien au-delà de nos frontières dans le domaine de la sculpture
Suivre un cours de modelage chez StanissA, c’est finalement entrer dans l’univers passionné de cette artiste . Ce monde-là, elle l’a façonné à l’aide de ses outils favoris, un dynamisme et de l’enthousiasme aussi solides qu’un bloc de marbre – un matériau qu’elle aime travailler pour donner vie à ses créations.
Mais, pour moi, cette année cela n’aura pas été possible… emploi du temps non compatible avec les horaires proposés…).
Bien sur, P. et son atelier Céramique Terre de Lumière, je ne l’ai pas oublié,
je ne vous entends me reprocher à tord mon favoritisme, mais il y a des choses qui ne s’expliquent pas…
Et puis que serais je sans les réponses de P. à toutes mes interogations, cela ça n’a pas de prix…
Par contre pour les ateliers suivant je suis encore dans les temps.
Depuis début décembre, Suzanne Capdevielle,
(chez qui j’ai la chance en ce moment de suivre un stage
et oui tous les lundi c’est chez Suzanne que je cours)
ouvrira les portes du Filon d’Argile
ce week end 12 & 13 décembre et
celui d’après le 19 & 20 décembre
vous y découvrirez ses bijoux, porcelaines, sculptures et panneaux muraux…
9 rue du Château à Krautergersheim
Karin Stegmaier
ouvre aussi son Atelier Spirale
les 12-13 déc de 10h-18h
à Griesheim sur Souffel, 7 rue Mozart.
Je m’y suis d’ailleurs programmer un stage en week end courant mars…
Bon maintenant
que je vous ai surbooké vos prochains week end
Je me sens la conscience tranquille
Cependant,
si le programme présenté ne vous inspire pas,
il vous reste à passer votre weekend devant votre écran en comptant les heures pour cliquer sur la photo de Léo
et
voter pour lui 🙂
Secrets de four 34
Nouveau four
bien rempli par les créations de Guylaine
qui se révèle
bien douée…
Un diable diabolique
Une tortue bien chapeautée
Un tableau (plaque) qui a légèrement fissuré lors de la première cuisson
Des essais qui se révèlent des coups de maître…
bravo Guylaine !
Heureusement, les vacances ne sont pas au programme pour le four.
Déjà un four “biscuit” est reparti…
Secrets de four 31
Deux nouveaux fours d’émaillage,
Dans ce premier, certains se sont essayés à la terre avec bonheur…
le vase bleu et blanc pour Juliana
la petite fée, la fleur, le photophore cerise et les deux petits pots verts pour Guylaine
Il est clair
qu’en s’y mettant à plusieurs,
on remplit vite un four
______________________ 🙂
Dans celui là,
une création de Lucie :
la coupelle
étoile jaune.
Un pot savane et un coeur d’éléphant
cuit en biscuit haute température
et
émaillé
avec succès en moyenne
tempé-
rature…
Quelques ronds pour avoir des échantillons d’email…
En ce moment Eléphant Gris ne sort plus de sa terre,
à l’heure où il écrit, déjà, un autre four d’émail est en route…
Et pour la première fois depuis un temps certain, il a même réussi à tourner “rond”…
L’appel du tour…
L’automne s’installe, les après midi grises aussi…
Alors la tentation de jouer avec la terre est forte
Et “l’atelier” ouvre ses portes à ces amateurs de tournage…
Bien sur les conseils techniques ne sont pas ceux d’un spécialiste, loin de là, deux mois de tournage à mon actif à raison d’une séance par semaine avec le meilleur des Maîtres, ne me permette pas d’être d’un grand secours à ces amateurs…
Certains sont plus concentrés que d’autres
Et s’appliquent ! Centrer, creuser, monter la pièce… “que du chinois” quand on n’a jamais pratiqué !
Mais il est vrai qu’il faut essayer pour se rendre compte de la difficulté quand on ne maîtrise pas les gestes essentiels.
Grâce aux enseignements reçus par mon Maître, (le centrage s’apprivoise) le résultat n’est pas catastrophique, il faut se contenter de peu pour l’instant, mais il est rassurant de voir que prendre des cours donne des résultats nettement plus spectaculaires que ceux qui se lancent à l’arrache ! CQFD 🙂
(il est vrai que je suis tombé sur un prof d’exception…)
Secrets de four 8
2e cuisson
Un vrai pot pourri, la suite des fèves “poker”, un plat éléphant, un cendrier ou coupelle cochon, un porte carte de visites, un cache pot, des suspensions vaches… juste de quoi faire le plein d’un four !
Plaque Atelier “le colibri” destinée à Brigitte / Salamandres
Ce qu’il y a de bien c’est que sur la photo, on ne voit pas la fissure survenue lors de la cuisson biscuit et qui heureusement ne s’est pas accentuée à la deuxième cuisson (je sais il faut laisser le temps au temps, mais j’ai si peu de temps…)
🙂
Coupelle blanche faite par Juliana
Jean l’éléphant a troqué sa tenue pour indiquer le numéro 23…
tournage de la poterie
Toujours du mouvement dans l’Atelier
le tour est arrivé
alors il faut un premier pour s’essayer…
On commence par la préparation de la terre qui doit être exempte de bulles d’air , donc bien tassée et se présenter sous la forme d’une demi sphère .
il faut en pressant délicatement la terre la faire monter en cône , puis la raplatir en une masse plus compacte et renouveler l’opération jusqu’à rotation parfaite.
Et le centrage n’est pas évident…
Je vais être sympa pour l’artiste,
je ne vous montrerai pas le résultat 🙂
mais à sa décharge, il faut compter une dizaine d’années de pratique
pour pouvoir se dire expert en tournage…
Après la pluie, le beau temps…
J’en profite pour faire prendre le soleil à mes ébauches de “créations” !
Devinez pourquoi Jean l’Eléphant porte le numéro 23… sur sa prochaine tenue
on sèche ? (c’est le cas de le dire !)
Autres projets,
un second chat qu’il me faut encore évider,
mais je ne vous montre pas tout à la fois
Demain peut être !
Et des salamandres
Une plaque d’atelier pour Brigitte
Et toujours des bêtises…
exemple de séchage à ne pas suivre, les terres devraient sécher lentement à température moyenne légèrement humide…
Faîtes ce que je dis… pas ce que je fais… lol