Séraphine – Séraphine Louis dite de Senlis par Martin Provost

Une avant première qui me donne envie de parler du film de Martin Provost (né en 1957 à Brest, Martin Provost , décide de se consacrer après quelques années en tant que comédien à l’écriture et à la réalisation.)
Un très beau film qui permet aux novices de se faire une idée de la vie de cette femme,Séraphine Louis dite de Senlis, peintre française méconnue au destin singulier magistralement incarnée par Yolande Moreau sous la mise en scène de Martin Provost.

L’actrice Yolande Moreau prend les traits de Séraphine de Senlis dans le film simplement intitulé Séraphine par Martin Provost.

Séraphine Louis dite de Senlis est née à Arsy en 1864. Alors qu’elle travaille comme femme de ménage à Senlis, Séraphine est découverte vers 1900 par le collectionneur Wilhelm Uhde qui soutient son œuvre. Séraphine de Senlis s’inspirait des images religieuses pour peindre à la bougie ses tableaux.
Mais en 1905, elle sombre dans la folie et passe les dernières années de sa vie dans un hôpital psychiatrique.
Séraphine meurt en 1942 dans la plus grande misère à l’hôpital de Clermont-de-l’Oise.

Le critique d’art Wilhelm Uhde fera connaître les naïfs.
Après avoir acquis de nombreuses œuvres de Rousseau, il organise en 1928 une exposition à la galerie des Quatre-Chemins, sous le nom de “peintres du Cœur-Sacré”.

Après avoir été gardienne de moutons, Séraphine Louis (1864-1942) devient femme de ménage à Senlis (Oise), où le hasard la met en présence de W. Uhde, chez qui elle travaille. Celui-ci, après avoir vu ses œuvres, l’encourage à persévérer.
Pour cette femme pieuse qui n’a jamais appris à peindre, les seules sources d’inspiration sont les vitraux de la cathédrale. Vivant dans un isolement quasi total, elle travaille à la lumière d’une bougie, devant une image de la Vierge. Ses tableaux répétent tous les mêmes motifs décoratifs : arabesques, feuilles-plumes, fleurs, fruits paradisiaques, ornés de cils, buissons ardents. Les motifs et les couleurs profondes traduisent les rêves et les extases de Séraphine qui perd la raison en 1930 et meurt douze ans plus tard misérablement dans un asile d’aliénés.