Au départ, une sphère ou une boule
qui petit à petit s’anime et prend vie…
Le premier né de la collection
“Géomètrie Parallèle ”
est l’éléphant que je voulais
composé uniquement de formes géométriques
Rond, carré, triangle…
Le positionnement asymétrique et non parallèle de ses défenses
m’a convaincu que cette série ne pouvait que s’appeler
“Géométrie Parallèle”
allez savoir pourquoi….
Ensuite, le cochon s’est imposé
Puis
jamais deux sans trois
le chat
parce qu’une vie sans chat c’est pas une vie… 🙂
Voila les trois premiers “Géométrie parallèle” (petit format) prêt à parader en attendant leurs grands frères qui n’ont pas encore eu droit à leurs finitions… (un petit avant goût)
Et un cinquante deuxième four…
Et toujours
le même étonnement à la sortie
un plat à tarte
(ils me les cassent plus vite que je ne les remplace)
un plat à gratin (pour faire plaisir à Marie)
des essais de teinte et de relief sur magnets et pampilles
ainsi que
les premières naissances de ma collection
“Géométrie parallèle” dont je vous parlerai très prochainement ;
l’éléphant nécessitant un troisième passage au four et la pose de ses défenses…
le chat n’a pas encore toutes ses moustaches
quant au cochon…
il ronchonne son nom “Géométrie parallèle cochonne”
ne semble pas lui convenir 🙂
Magie de l’argile
qui sous les doigts prend forme
et
permet de se créer un imaginaire à la hauteur de
son
délire…
Pour l’instant,
ils se tiennent
au chaud
en attendant
le printemps
pour
étaler
leurs
couleurs…
(les différences de couleur sont liées au différence d’humitité de la terre, plus la terre sèche, plus elle éclaircie…
Viendront encore quelques finitions, puis direction four pour obtenir un dégourdi avant émaillage…)
Où le dérèglement climatique planétaire nous entraîne…
Le monde change, les saisons se modifient, les espèces animales aussi…
La terre perd la boule, les Zoichoux la prennent !
(Exposition prévue
à Matzenheim
le 5/9/2010
pour la Rentrée des Arts
conjuguée à la troisième
exposition
“Moto, Auto, Rétro” de Matzenheim)
Et la lumière fut…
Les boules de céramique n’ont plus de secret pour vous.
Donc après avoir prévu mes boules,
première cuisson dégourdi, puis deuxième cuisson émaillage, arrive le temps du montage…
Pour cela,
il vous faudra,
une tige filetée creuse, une douille, un socle (si besoin), 4 caoutchoucs, un passe câble, 9 vis de serrage, un câble interrupteur, une ampoule, 10 rondelles et un abat-jour.
Ensuite, avoir de la main d’œuvre, gratuite de préférence, est assez sympathique…
Quand le montage est effectué,
on teste, et normalement la lumière se fait !
Ensuite,
après s’être suffisamment émerveillé devant la magie de la lumière qui s’allume quand on clique et s’éteint de la même façon,
il convient de coiffer sa lampe…
Et là,
c’est
une
autre
affaire !
Un
parce que vous n’avez pas
de stock
sous la main
pour faire des essais (et présentement les magasins sont fermés)
Deux
parce que la main d’oeuvre
se permet
de donner son avis
Trois
parce qu’en fait
vous n’y avez pas vraiment réfléchi
Je sais…
vous allez me donner la théorie de la démarche de l’artiste,
quand on crée on sait vers où on va, c’est réfléchi, pensé, en vous quoi !
Moi, je voulais m’essayer aux boules et en profiter pour faire une lampe
donc en attendant de lui acheter une perruque qui la mette en valeur, voilà ma première lampe dont je ne suis pas mécontente
même si ce rouge particulièrement fusible a fait quelques dégâts dans mon four
mais là on en revient à l’émaillage et
c’est un autre sujet…
Petit tuto pour réaliser une boule en céramique…
1.
faire une plaque
(étaler
l’ argile
sur un chiffon
avec un rouleau
en prenant appui
sur
deux
tasseaux)
2.
mettre une partie de la
plaque dans un moule en plâtre
(on en trouve de différents formats)
bien lisser l’argile dans le moule
pour bien
épouser la forme
3.
laisser
sécher
pour avoir
une
consistance
cuir qui
permettra
de bouger
la plaque
modelée sans la déformer
4. tirer la terre sur la moitié du moule et compléter le bol en prenant soin de bien encoller les raccords préalablement striés à la fourchette avec de la barbotine
5.
laisser à nouveau sécher
(comme au numéro 3)
puis
tourner à nouveau la terre
pour compléter la boule
l’espace de manœuvre se rétrécissant à chaque opération,
les morceaux de plaque rajoutés seront de plus en plus petits…
et ainsi de suite
jusqu’à obtention d’une boule complète
ne pas oublier de laisser une petite ouverture pour laisser l’air s’évacuer lors de la cuisson.
Et voilà,
vous avez réalisé une boule en argile
qui
après séchage complet
pourra passer au four pour une première cuisson.
Puis être patinée ou émaillée (deuxième cuisson)…
Quant à moi, que suis je donc en train de réaliser…
vous le saurez
bientôt
🙂