L’origine de la marque remonte à 1906 ; l’ingénieur danois Jörgen Skafte Rasmussen (1878-1964) s’installe à Zschopau en Saxe où il fonde une fabrique de pièces de machine pour le textile, puis de moteurs qui produit un petit moteur de 18 cm³ pour jouets et par la suite, un 118 cm³ installé comme moteur auxiliaire de bicyclette. DKW est donc une firme fondée en 1907 qui aurait 101 ans aujourd’hui…!
DKW signifiait à l’origine: « Dampf-Kraft-Wagen » (signifiant : véhicules mus par la vapeur) fut rapidement popularisé sous le slogan : « Das kleine Wunder » (signifiant : la petite merveille).
Quand on dit D K W , cela n’interpelle plus vraiment personne !
C’est normal, aujourd’hui en 2008, la marque DKW bien que centenaire est inconnue du commun des mortels alors que dans les années 20, D K W fut le plus éléphantesque constructeur mondial de motos.
Lors de la seconde guerre mondiale, l’armée allemande est très largement équipée de motos DKW.
Au lendemain de la paix, l’usine de Zschopau se retrouve en RDA, où elle devient IFA, puis la marque MZ encore actuellement connue.
En 1936, DKW utilisait un système d’admission qui s’appelait “Membrane mobile” et qui sera reprise au début des années ’70 par Yamaha qui s’en attribuera la paternité : à cette occasion, ce dispositif s’appelera dorenavant “clapet”.
En 1946, l’interdiction de la suralimentation en compétition moto éloigne DKW de la course.
En 1958, DKW arrête sa production directe. Cette marque se retrouve dans la genèse de la marque allemande Audi actuelle (même si c’est DKW qui racheta dans un premier temps Audi).
Les 3 cylindres de compétition sont un peu à l’image des 3 cylindres de route : peu courants mais mythiques !
Au préalable, il y aura eu la révolutionnaire même si éphémère DKW 350 de 1955.
En 1958, DKW arrête sa production, et fusionne dans la Zweirad Union.
DKW NZ 350
Dans l’histoire de la motocyclette, DKW fut certainement l’un des constructeur ayant le plus apporté au développement du moteur deux temps.
A noter par ailleurs que c’est une 125 DKW qui servit de modèle à la première Yamaha, la 125 YA-1 surnommée “la libellule rouge” copie presque conforme de la teutonne.