Isabelle Huppert fête ses 54 ans aujourd’hui

Isabelle Huppert ,de son vrai nom : Isabelle Anne Huppert, est née le 16 mars 1953 à 02h40 à Paris (France).

De famille bourgeoise, sa mère est professeur d’anglais et férue de piano et son père est dirigeant d’une entreprise de coffres-forts, elle passe sa jeunesse à Ville-d’Avray. Trois sœurs et un frère complètent sa famille : Élisabeth(l’ainée, née en 1948), énarque, s’est ensuite dirigée vers l’écriture et la réalisation ; Caroline est réalisatrice ; Jacqueline enseigne l’économie ; Rémi est écrivain.
Isabelle Huppert commence par étudier les langues orientales à la faculté de Clichy, tout en suivant des cours d’art dramatique à l’école de la rue Blanche et au Conservatoire national d’art dramatique, où elle est l’élève de Jean-Laurent Cochet et d’Antoine Vitez.

Ne sachant pas dans quelle voie s’orienter et sur les conseils de sa mère, elle décide de devenir actrice.
Elle débute au cinéma avec Nina Companeez dans Faustine et le bel été en 1971.
Isabelle Huppert trouve très tôt des seconds rôles dans quelques films marquants des années 70.

En 1976, elle est Pomme, apprentie coiffeuse à la tristesse insondable, dans La Dentellière de Goretta, une œuvre délicate qui la révèle au grand public.

En 1976, elle a déjà 14 films à son actif. Elle est nominée aux César pour le film La Dentellière de Goretta, une œuvre délicate qui la révèle au grand public.
Mais la reconnaissance du public n’arrive qu’un peu plus tard, en 1978, avec le film « Violette Nozière » qui marque sa collaboration avec Claude Chabrol.
Ce rôle lui vaudra à 25 ans, le Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes pour son rôle de parricide dans Violette Nozière de Claude Chabrol.

Les propositions affluent et Isabelle Huppert a la chance de tourner avec les plus grands réalisateurs notamment avec Pialat dans le film « Loulou », avec Godart dans « Sauve qui peut » ou encore avec Tavernier dans « Coup de torchon ». Ce qui vaut à cette comédienne discrète une image d’intellectuelle.
Elle se montre pourtant à l’aise dans les registres les plus variés, de l’ambiguïté (Eaux profondes) à la fantaisie (La Femme de mon pote).

Sa carrière s’envole et Isabelle Huppert s’envole pour d’autres pays.

En 1988, elle retrouve Chabrol et tournera successivement « Une affaire de femme », « Mme Bovary » et « La cérémonie ». Ce dernier lui vaudra un césar.

Décrochant le prix d’interprétation à Cannes en 2001 pour son hallucinante prestation dans La Pianiste de Haneke, elle tourne avec la fine fleur du cinéma d’auteur français ( Doillon, Jacquot, Assayas), et quelques Américains iconoclastes (Hal Hartley, David O. Russell).

Très courues, ses apparitions au théâtre achèvent d’en faire l’une des comédiennes les plus douées et les plus audacieuses de sa génération.

Elle est très discrète sur sa vie privée, elle a trois enfants Lolita (née en octobre 1983)(qui a entamé à son tour une carrière d’actrice), Lorenzo (né en 1986) fervent supporter du PSG (également comédien et Angelo (né en août 1997), de son compagnon Ronald Chammah, cinéaste et producteur, qui l’a fait tourner une seule fois dans Milan noir (1987)

La chanson:
En 2001, elle enregistre un disque en hommage à Madame Deshoulières en compagnie de Jean-Louis Murat.

isabelle huppert