L’obscénité est ce qui blesse ouvertement la pudeur, le bon goût.
Il peut s’agir de paroles, d’actions, d’images, d’objets…
Jusque là, en lisant la définition, je pense que nous serons tous d’accord.
Mais comprendre en quoi les illustrations dans les livres pour enfants doivent être correctement choisies sous peine d’obscénité quand on montre un éléphant me choque un peu.
Un Américain lisait un livre avec des illustrations à ouvrir à sa petite fille de deux ans quand il est tombé sur cet éléphant et sa longue trompe…
Scandale !
De quoi mettre toute l’Amérique puritaine en émoi…
Ce lecteur se demandant comment les illustrateurs n’avaient pas remarqué le côté suggestif de cette fameuse trompe et ajoutant :
“Comment une telle chose – avec des connotations sexuelles loin d’être anodines – peut-elle se produire
dans un livre pour enfants ?” .
Ce a quoi l’illustrateur n’a rien trouvé de mieux à répondre
que “L’attribut de l’éléphant rose est “un accident” qui peut porter à confusion !”
Personnellement moi qui ne jure que par les éléphants
j’ai du mal à mesurer mon degré d’obscénité dans mes créations et je me demande, et j’espère ne pas être le seul, qui est le plus pervers… l’artiste ou le parent qui s’offusque face à une trompe d’éléphant ?
L’histoire ne dit pas
si la petite fille s’est remise du choc émotionnel et s’il lui a fallu une cellule d’écoute pour se remettre 🙂
La notion de morale varie considérablement selon les cultures et l’Histoire mais il ne faut tout de même pas exagérer.
Du coup, je n’ose même plus vous suggérer de donner Dumbo à colorier à nos têtes blondes sans avoir l’impression de vous entraîner dans ma dépravation…
L’homme n’est jamais content…
Lors d’un voyage de noce, en Afrique,
un touriste a vu un éléphant, tout pour être heureux me direz vous…
La chance !
Et bien non la vue de ce splendide mâle a “ruiné son voyage” parait il.
Pourquoi donc ?
Tout simplement car l’éléphant était en érection et le pauvre homme ne se sentait plus à la “hauteur” …
Que la vie est compliquée pour certains 🙂
Alors avant de vous jeter sur l’image ci dessous
réfléchissez bien aux conséquences qu’elle peut avoir sur votre sexualité…
De nombreux voyageurs, les anglais notamment, rentrent furieux et envoient la liste de leurs récriminations à leur tour opérateur.
Le Telegraph a réuni les vingt plus idiotes, originales, ridicules. voir sur le site 7s7 insolite
Comment résister à une telle leçon
un vrai mode d’emploi
un petit tours sur le blog de Thorn, parisienne coloriste-illustrateur, le bulleblog s’impose
si vous ne savez pas encore comment faire la différence entre l’éléphant d’asie, celui d’afrique et le plus redoutable l’éléphant vampire 🙂 !
alors cliquez sur ce superbe dessin de Thorn et vous en saurez autant que moi…
j’adore !!!!
une fois n’est pas coutumes, je vais parler aujourd’hui un peu plus de moi
ce matin j’ouvre mes emails et je lis : “Bonjour,
Est-ce que vous savez comment on mange un éléphant?
….
Petit à petit.
Il paraît que ce sont les pygmées du Congo qui disent cela!
C’est peut-être pas vraiment une blague…
Mais c’est une bonne illustration pour tout plein de choses de la vie …
Je cherche une illustration, drôle, si possible pour illustrer cette grande leçon de philosophie.”
je lis, je relis, je ne sais si je dois rire ou pleurer et je commence à parcourir le net
pour répondre à cette personne.
et là je trouve en grand titre
Comment mange-t-on un éléphant et je lis : “On a quelque chose de très gros, l’éléphant, et un objectif, le manger. Comment y arrive-t-on? En le mangeant par petites bouchées! C’est tellement simple…
N’essayez pas de manger un quartier d’éléphant d’un coup. Ça ne passera pas. Par contre, une fourchette à la fois, c’est fou comment ça avance et comment on apprécie ce délicieux éléphant.” j’avoue que jamais au grand jamais je n’ai même seulement envisager que l’on pouvait manger un éléphant et de me dire qu’il faut l’envisager comme une superbe leçon de philosophie me laisse perplexe….
mais où irait on sans un peu d’humour !
heureusement je vais au bout de l’article de ce blog et j’arrive à la rassurante conclusion “Bref, que ce soit un éléphant, une montagne ou une rivière, il faut garder l’objectif en tête, mais de faire une stratégie et la découper en petites tâches simples. En réalisant ses petites tâches, on accumule les petits succès. On se sent bons et motivés à continuer. Il n’y pas déjà quelqu’un qui a dit que le bonheur est dans les petites choses ?”Bénabar dirait “on ne trouve pas le bonheur en lingot, mais en petite monnaie…” donc j’ai trouvé le techno-blogue à Steph !super et j’ai eu envie de le citer.
et je vais donc de ce pas continuer à chercher une image pour répondre à mon curieux mail.
sachant que pour manger un éléphant, il faut d’abord l’attraper…
“c’est Vincent Huwer qui me lance la patate chaude :
Mistertel lance un défi ! Plutôt que de répondre à des questions en chaîne, affichez-vous… lorsque le blog ne voulait encore rien dire ! Et montrez-nous quel genre de blogueur vous étiez, lorsque le seul appareil technologique que vous aviez en main à l’époque s’appelait un biberon !